Malika Sorel, ancien membre du Haut Conseil à l’intégration, répond dans Le Figarovox, aux propos de Nicole Belloubet, qui a déclaré “La France s’est toujours constituée, agrégée, autour d’un multiculturalisme séculaire, le nier ce n’est pas comprendre notre histoire” :
Ce qui est énoncé ici, c’est le baratin servi aux foules depuis déjà un certain temps. En réalité, depuis que les élites politiques ne peuvent plus cacher l’ampleur du désastre dont elles sont à l’origine. Madame Belloubet étant nouvelle dans ce milieu, je ne la rends pas co-responsable bien sûr, mais ce qu’elle professe est faux.
Tout d’abord, son «toujours» interroge. À quelle période remonte-t-elle au juste? Comme l’a très bien mis en évidence l’historienne Marie-Claude Blanc-Chaléard, la France, à la fin de l’époque moderne, est un monde plein dont la population a augmenté sur place, et l’immigration naît avec l’arrivée de paysans italiens du Nord à partir des années1860-1870. Au regard de la longue histoire de la France, ce «toujours» de la ministre est donc plus que déplacé.
Ensuite sur le multiculturalisme: en dehors de cas précis hérités de l’histoire et circonscrits à des îles françaises lointaines et peu peuplées, le multiculturalisme n’a jamais été une politique française, et encore moins un objectif. C’est même tout le contraire, comme en atteste le Code civil selon lequel «nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française». Et c’est sur ce point précis du respect du Code civil que les élites de commandement – monde politique et haute administration – ont, pour les uns fauté, et pour les autres trahi.
Pour bien comprendre la complexité de l’assimilation, qui demeure la condition nécessaire pour former un même peuple, il faut inlassablement rappeler que seul un Italien sur trois a fait souche en France, et que 42% des Polonais du flux 1920 1939 sont repartis, alors même qu’aucune amélioration économique substantielle ne pouvait justifier, à première vue, ce retour dans leurs pays. S’imaginer que des flux migratoires de cultures bien plus éloignées puissent faire mieux, cela sort des limites du bon sens.
L’assimilation doit être un choix librement consenti. De toute façon, elle ne peut pas être imposée car elle se joue entièrement sur le registre moral et affectif. Il faut simplement veiller à ne pas la rendre impossible. Lorsque l’on évoque l’immigration et l’intégration culturelle, ce qui est systématiquement passé sous silence, c’est l’épreuve que constitue l’exil et les souffrances qu’il peut causer. Incompréhensible! Quant à l’octroi des papiers d’identité, cela doit correspondre à une assimilation réelle et à rien d’autre.
[…] Ce qui se joue au travers de cette question du multiculturalisme est capital pour le destin du peuple français, de sa civilisation, car c’est notre projet de société qui est en jeu, et que tout projet de société est le reflet de l’identité d’un peuple. Il s’agit de discuter des principes fondamentaux qui structurent l’identité. Que faire de la devise de la République française lorsque l’on se trouve en présence de cultures dans lesquelles l’individu n’a pas droit de cité et n’existe pas pour lui-même? Que faire de l’égalité homme-femme si elle est considérée comme une hérésie? À la poubelle? Quid de la fraternité, si elle est subordonnée aux convictions religieuses?
La non-intégration culturelle ou non-assimilation, si elle affecte ne serait-ce qu’une faible proportion de flux migratoires par ailleurs conséquents, aboutira tôt ou tard à la mise en minorité sur le sol français des idéaux politiques portés par l’identité française. […]
DUPORT
La non-intégration ou non-assimilation est voulue sans qu’il puisse y avoir le moindre doute.
Elle a été actée par tous nos dirigeant depuis Giscard et tous s’y sont conformés.
http://www.medias-presse.info/du-lourd-le-pacte-euro-arabe-dislamisation-de-la-france/76696/
Qu’est ce que donnera la mise en minorité du peuple français sur son propre sol ?
La réponse est simple, nous en avons l’illustration vivante : L’Algérie !
Probablement le pays possédant la plus grande proportion d’habitants au monde dont l’unique rêve est de le quitter…
Pierre-Jean
Tout le monde sait cela, tout le monde le pense. Mais très peu de monde ose le dire ouvertement, car il y faut du courage et de la détermination : Malika Sorel est de ceux-là.
philippe paternot
lorsque les français étaient dans les colonies, ils ne cherchaient pas à s’assimiler, aujourd’hui la colonisation est inversée mais les moeurs n’ont pas changé.
pauvres enfants gaulois bientot minoritaires dans leur propre pays et qu’on ne me dise pas le contraire, en guyane les guyanais le sont déjà.