Plus de 200 personnes ont répondu hier soir à l’appel lancé par de jeunes catholiques pour manifester sur l’esplanade du Trocadéro suite à la sauvage agression d’Act-Up à l’encontre de Mgr Jacquin, recteur de la Cathédrale Notre Dame de Paris le 5 juin dernier.
Dans "Le Figaro" du 13 juin dernier figurait d’ailleurs un mot de remerciement du prêtre aux multiples personnes lui ayant fait part de leur indignation.
Hier, la dissolution du mouvement activiste (terroriste ? Les méthodes sont les mêmes) a été demandée ainsi que des poursuites relatives en outre à la profanation de la cathédrale, la liberté de culte ayant été entravée. Mais hier, ni TV, ni radio ; 35 heures obligent ?
Carole Dubois
Mise à jour 16H00 : la pétition vient d’être remise au premier ministre, au détour de sa visite à Lyon.
Cette pétition a été un succès spectaculaire : 20.000 signatures en une semaine. Maintenant qu’elle est close, qu’on me permette d’exprimer un regret personnel : qu’elle, comme la manifestation d’hier, ait cru bon de demander la "dissolution" d’Act-Up, au lieu de se concentrer sur l’arrêt des subventions. Demander que cessent les subventions, ou s’étonner de la complicité d’une chaîne publique, c’est notre légitime droit de contribuables catholiques. Demander la dissolution, c’est prendre le tour d’esprit liberticide de nos adversaires : contentons-nous dans ce domaine de soutenir la plainte du recteur de la cathédrale.
On remarque dans Valeurs actuelles (version papier) une tribune de 14 députés UMP, dont Claude Goasguen et le courageux Christian Vanneste, dénonçant les agissements de l’officine et les subventions dont elle bénéficie : "Il est temps que (ses) pratiques, qui relèvent de l’intimidation, cessent." (HV)