Une trentaine de fidèles de tous âges se sont rassemblés ce dimanche 22 novembre, devant la cathédrale Saint-Etienne de Châlons-en-Champagne, pour demander au gouvernement de respecter la liberté de culte, expression privilégiée – pour ne pas dire fondement – de la liberté de conscience.
Ce dimanche 22 novembre, près de 60 personnes étaient réunies sur le parvis de la cathédrale St Etienne de Sens dans le strict respect des consignes sanitaires entre 10h et 11h pour une manifestation déclarée en préfecture. Les organisateurs ont rappelé les objectifs du rassemblement :
• soutenir nos évêques dans leur concertation avec l’Etat afin que la liberté de culte soit respectée et que la messe puisse être célébrée publiquement,
• prier pour notre pays, la France, pour la crise que nous traversons, pour tous les malades et pour le personnel médical.
Plusieurs discours ont permis de notamment de faire le point sur la situation :
• ce que les décrets permettent,
• ce que le conseil d’état a précisé,
• les pressions qu’ont subies certains organisateurs de rassemblement,
• les menaces illégales de M. Darmanin.
Au final, une incroyable intrusion de l’état dans la liberté de culte au mépris de la loi de 1905, puisque l’état vient nous dire quels sacrements peuvent être célébrés ou non sans aucune justification scientifique.
Il a donc été demandé le retour de la liberté de culte dans le respect de règles sanitaires justes et proportionnées.
Ensuite un temps de prière a été proposé aux participants. Ceux qui le souhaitaient ont prié le chapelet pour nos évêques, pour la liberté de culte, pour tous les malades et le personnel médical ainsi que toutes les victimes de la crise et pour la France.
Caen :
A Melun, plus de 50 paroissiens ont répondu à cet appel et dans une ambiance recueillie, la manifestation a pu se dérouler dans l’ordre et le respect des règles sanitaires en vigueur dans le département de Seine et Marne.
Le président de l’association, Hubert Fabre, a tout d’abord pris la parole pour énoncer les revendications de ce rassemblement de fidèles, à savoir une reprise de la célébration publique des sacrements, et exprimer leur mécontentement face au mépris du gouvernement, qui ne s’appuie pas sur des données concrètes pour énoncer cette interdiction, qui infantilise les catholiques et leur clergé réputés incapables d’établir et respecter des protocoles sanitaires et s’immisce dans le fonctionnement des institutions de l’Eglise catholique en émettant des jugements de valeur sur certains sacrements par rapport aux autres.
Il a ensuite été rappelé que si le gouvernement comme une majorité de la population ne comprennent pas cette revendication cela tient moins d’une fatalité que de la conséquence d’un trop timide témoignage des catholiques à propos de la messe en particulier et du sens du sacré en général. C’est donc aussi pour rappeler au gouvernement et à nos concitoyens ce qu’est la messe pour un catholique que l’AFC de Melun a organisé ce rassemblement. La messe pour un catholique c’est le renouvellement du sacrifice du Christ, l’endroit où, s’associant à ce sacrifice, il vient puiser le salut de son âme. Dieu n’a pas choisi de nous sauver à distance, il s’est fait proche des hommes et c’est pourquoi un catholique ne peut pas se contenter de « suivre » la messe à distance. La messe c’est aussi le lieu où l’Eglise prend vie selon les paroles de Jésus : « si deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ».
Notre pays est paralysé par la peur de la mort, nous devons partager au monde notre espérance chrétienne qui nous dit que le Christ est vainqueur de la mort, a-t-il conclu.
Une adhérente de l’association a ensuite lu des extraits d’un discours de Dom Chautard dans lequel il relate son entretien avec G. Clemenceau qui avait permis à l’abbaye cistercienne de Sept-Fons et sa communauté d’être préservée de la dissolution d’ungrande majorité des congrégations religieuses suite à la loi de 1901, établissant le parallèle entre les spoliations du gouvernement anticlérical de l’époque envers les catholiques et la situation actuelle d’injuste interdiction de l’exercice public du culte par le gouvernement.
Ont enfin été lus un mot d’encouragement du père Philippe Legrand, curé de Melun et le message pastoral de Monseigneur Nahmias, évêque de Meaux.
Le rassemblement, également ponctué de chants d’espérance et célébrant le Christ-Roi de l’univers fêté par les catholiques en ce jour, s’est conclu après environ 45 minutes par la reprise d’un texte de Monseigneur Rey demandant la reprise de la célébration publique des messes.
Les catholiques de Melun restent déterminés et prêts à poursuivre leur mobilisation pour obtenir la reprise des messes publiques.
Lille :