Avec la menace de dissolution de l’association catholique Academia Christiana, qui fait suite à un certain nombre de dissolutions et d’interdictions, des personnalités signent un manifeste dans le JDD :
Réunions et manifestations interdites, dissolution de mouvements et d’associations, dénonciations calomnieuses… Sous la houlette du ministre de l’Intérieur, une répression sans précédent à l’encontre des acteurs sociaux menace nos libertés individuelles et collectives, sapant ainsi les fondements de notre vie publique.
Il est indéniable que rien n’est acquis de manière définitive. Au-delà des nuances politiques et idéologiques, la lutte pour nos libertés doit se réinventer face à un absolutisme qui persiste à ressurgir.
L’arme de la dissolution ne vise aujourd’hui pas seulement la mouvance qualifiée d’« ultra-droite » : les tentatives visant l’organisation dite des « Soulèvements de la terre » ont été, en dépit du soutien à des journées émaillées de violence, contrées par le Conseil d’Etat.
Exemple paroxystique de ce mouvement liberticide en France, la dissolution annoncée d’Academia Christiana, une école de formation d’inspiration catholique.
Les motifs du gouvernement pour dissoudre Academia Christiana demeurent flous, surtout à la lumière des activités de cette association : des conférences sur l’écologie ou la famille, agrémentées par des séances de sport et par des danses traditionnelles, sans la moindre trace d’ extrémisme ou de violence. Bien que son positionnement conservateur puisse déplaire, elle ne menace ni la sécurité ni la tranquillité publiques. On pourrait alors présumer qu’il s’agit de christianophobie pure et simple.
Alors, que reproche-t-on vraiment à Academia Christiana ? « De ne pas correspondre aux valeurs de la République », affirme Gérald Darmanin. À la lecture du dossier de l’accusation, la réalité qui se dévoile est moins glorieuse pour le ministre et plus redoutable pour le citoyen. Loin de lui demander des comptes pour des faits, le ministre reproche à l’association des idées parfaitement légitimes.
L’analyse des motifs invoqués par les services du ministère de l’Intérieur à l’appui de la demande de dissolution a de quoi effrayer. En effet, les fondements de cette décision mettent en danger des libertés publiques que les Français présumaient acquises. Celles de s’associer, d’exprimer ses opinions, d’éduquer ses enfants et même de croire dans le Dieu de son choix.
Pour ces raisons, cette nouvelle annonce de dissolution faite par Gérald Darmanin interpelle et devrait inquiéter le monde associatif et plus largement tous les Français. La force publique se doit d’être au service de l’ordre et de la justice et non pas devenir une arme idéologique destinée à combattre ses adversaires politiques.
Demain une association qui gère une école catholique, une communauté de vie écologique, un syndicat trop remuant ou un parti politique dont les idées déplaisent au pouvoir en place pourrait être dissous sans réelle protection juridique en se prévalant de la « jurisprudence Academia Christiana ».
Notre adhésion à ce manifeste ne marque aucunement une approbation des idées défendues par Academia Christiana ou par tout autre organisation ou parti visé par la politique répressive du ministre de l’Intérieur. C’est plutôt l’expression d’une inquiétude grandissante face à la criminalisation du débat politique et à la judiciarisation de la confrontation des idées.
Nous plaidons pour le maintien du pluralisme dans la société civile et contre le délit d’opinion car il n’y a pas de démocratie sans liberté de pensée et d’expression.
La défense des libertés politiques et religieuses est un impératif pour tout citoyen soucieux de l’intérêt général et du Bien commun au sein d’une communauté nationale apaisée.
En conséquence, les signataires s’engagent à défendre toutes les libertés, qu’elles soient politiques, religieuses ou autres sans distinction aucune.
Liste des signataires :
Guillaume Bernard, historien du droit et des idées politiques
Benjamin Blanchard, directeur Général de SOS Chrétiens d’Orient
Béatrice Bourges, co-fondatrice de la Manif pour tous
Pierre-Alexandre Bouclay, président de Radio Courtoisie
Thierry Bouclier, avocat
François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments
Anne Brassié, biographe et critique littéraire
Alain de Benoist, écrivain et intellectuel
Claude Chollet, président de l’OJIM
Alexis Claude, écrivain
Thibaud Collin, philosophe et essayiste
Paul-Marie Coûteaux, haut fonctionnaire et essayiste
Pierre de Chanville, entrepreneur
Benjamin Demeslay, essayiste
Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient
Thibault de Saint-Vincent, entrepreneur
Émile Duport, entrepreneur et communiquant
Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la Vie
David Engels, essayiste et philosophe
Claire-Emmanuelle Gauer, conseillère régionale
Pierre Gentillet, avocat
Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique
Jean Messiha, président de l’Institut Vivre Français
Jean-Christophe Perardel, entrepreneur et consultant
Jean-Frédéric Poisson, ancien député et président de Via
Abbé Matthieu Raffray, prêtre
Stéphane Ravier, sénateur Reconquête !
Stanislas Rigault, président de Génération Z
Isabelle Surply, conseillère régionale
Éric Viaud, maire de la Bussière, président des maires pour le Bien Commun
ExtraEcclesiamnullasalus
Voici un avant-goût de la guerre d’extermination menée contre le catholicisme romain : juridique d’abord et physique ensuite, lorsque “l’Etat de droit” hexagonal aura suffisamment “évolué” et “progressé” dans son code pénal pour permettre l’emprisonnement et l’assassinat arbitraires en toute légalité des dissidents politiques (pour ce qui est de l’emprisonnement, c’est déjà la cas : vous pouvez, pour avoir écrit quelque chose qui déplaît aux exterminateurs haineux qui nous servent de dirigeants despotiques, et cela pour des motifs de “haine envers un groupe en raison de son ethnie, religion, orientation sexuelle, etc,” finir en prison).
Cela s’appelle la criminalisation de la liberté d’opinion et d’expression ! Un pays qui criminalise ses dissidents politiques, est une dictature liberticide féroce. Sous la conduite des gauchistes criminels, assassins de masse “progressistes”, la France est devenue un immense goulag à ciel ouvert, comme du temps de la dictature communiste barbare qui a sévi pendant 45 ans dans les pays de l’ancien Bloc de l’Est bolchévique.
ExtraEcclesiamnullasalus
Un Américain, Douglass Mackey, pour avoir posté en 2016, sur ex-Twitter (maintenant Z) des messages défavorables à Hillary Clinton, alors candidate à la Maison Blanche lors des élections présidentielles aux EUA de la même année, a été condamné par la justice américaine à … 10 ans de prison !
Vous avez bien lu ! Ce n’est pas une coquille ou autre erreur typographique : Douglass Mackey a été condamné à dix ans (!) de prison pour avoir encouragé les électeurs de Hillary Clinton à voter par téléphone, ce qui semble avoir été impossible. Cet Américain a surtout le tort d’avoir été un soutien très médiatique de Donald Trump (compte ex-Twitter avec 58.000 abonnés à l’époque des faits) !
Voilà le résultat impitoyable de l’emprise gauchiste mafieuse criminelle et liberticide de l’Etat profond sur l’appareil judiciaire américain. Pour ceux qui comprennent l’anglais, voici le lien vers un entretien entre l’ex-présentateur vedette de Fox News, Tucker Carlson et Douglass Mackey. J’ai visionné la vidéo (27 min) et je trouve le contenu complètement surréaliste. Visionnez-là, vous aussi, et surtout, comprenez ce que la caste satanique de gauchistes criminels despotiques est entrain de nous préparer, non seulement aux EUA mais également en France et dans tout l’Occident :
https://tuckercarlson.com/the-douglass-mackey-interview/
Les gauchistes révolutionnaires criminels qui nous dirigent sont entrain de refermer les mailles du filet. Très bientôt, nous n’aurons plus aucune véritable liberté de pensée et d’expression. Il faut savoir qu’aujourd’hui, en Angleterre, vous pouvez être arrêté par la police pour avoir simplement prié, en silence, devant un avortoir, donc même sans brandir de pancarte, sans crier de slogans anti-avortement ou quoi que ce soit de vocal. Non, simplement pour vous être tenu dans la prière, dans le silence le plus complet, devant un avortoir. Même la prière silencieuse (j’insiste là-dessus) a été criminalisée outre-Manche ! Voilà le genre de loi et de société qui nous attendent de plus en plus, au fur et à mesure que notre société occidentale dégénère complètement et devient l’empire occulte de l’Antichrist.
ExtraEcclesiamnullasalus
* ex-Twitter (maintenant X)
ExtraEcclesiamnullasalus
Pour ceux qui penseraient que j’exagère. Isabel Vaughan-Spruce, présidente de l’organisation britannique March for Life (Marche pour la vie), interrogée et arrêtée par la police anglaise pour le crime d’avoir prié en silence devant un avortoir (vous remarquerez, si vous voulez visionner cette vidéo d’à peine 1’05”, l’encart du “ministère de la santé” français mengelien, sur la procédure à suivre pour procéder, en toute légalité cela va sans dire, à l’assassinat caractérisé de l’enfant à naître) :
https://www.youtube.com/watch?v=wXURFRSUS9U
Malgré l’acquittement dont elle a bénéficié après sa première arrestation pour des faits similaires, Isabel Vaughan-Spruce, a été arrêtée une deuxième fois par la très courageuse police britannique pour le même crime inventé, celui de prière silencieuse devant un avortoir :
https://www.youtube.com/watch?v=3NyGoDm4Lbs
Voilà, le résultat de l’Etat policier gauchiste liberticide qui est entrain de s’installer durablement dans cet Occident anti-chrétien et qui nous mène vers une société dystopique semblable à celle du roman d’anticipation de George Orwell, 1984.