Suite à nos doutes quant à l'action des saboteurs "Bretons", Nouvelles de France a interrogé Alain Escada :
"Honnêtement, si ces deux personnes avaient directement ou indirectement des liens avec des chapelles ‘tradies’ de Bretagne, nous aurions eu des remontées d’information d’une façon ou d’une autre ». « Là, il n’y a que ces articles de presse relativement caricaturaux pour nous en informer. […] Lorsque des jeunes gens ont le seul tort de chahuter le spectacle de Romeo Castellucci dans le Théâtre de la Ville, ils ont le droit à 48 heures de garde à vue et devront bientôt comparaître devant la justice. Mais quand des individus armés de marteaux, de couteaux et de gaz lacrymogènes sont interpellés à 1h du matin alors qu’ils s’apprêtaient à casser les systèmes d’alarme du Théâtre du Rond-Point, leur garde à vue prend fin le matin-même et ils s’en tirent avec un simple rappel à la loi. […]
[C]omment auraient-ils pu trouver le temps nécessaire à une reconnaissance de terrain afin de connaître tous les éléments nécessaires à une intrusion dans un grand bâtiment public ? » « Ils auraient donc récupéré le code du digicode, peut-être au restaurant du théâtre, entre la poire et le fromage, en ne faisant qu’observer un employé ? »
« On a l’impression d’un joli montage [qui a] le mérite de permettre la victimisation de Jean-Michel Ribes, qui depuis longtemps, se prétend l’objet de menaces ». « Evidemment, l’Institut Civitas n’est pas du tout dans cette démarche ». « Avoir sur soi, des marteaux, des couteaux et des ‘gazeuzes’ pour saboter discrètement une alarme n’a aucun sens. Pour le faire bruyamment, peut-être. Tout en sachant que l’alarme sera réparée d’ici la semaine prochaine… […] Certaines personnes, que je n’ai pas identifié à ce stade-là, ont manifestement intérêt à discréditer autant que possible le mouvement de mobilisation, avant la grande manifestation contre la christianophobie du 11 décembre et les protestations devant le Théâtre du Rond-Point qui commencent le 8 décembre »."