C’est Daniel Hamiche qui nous résume l’affaire :
"Le 11 janvier dernier, la Chambre des représentants […] adoptait, par 253 voix contre 174, une loi de crédit budgétaire autorisant l’utilisation de cellules souches prélevées sur des embryons humains, donc entraînant leur destruction. […] [P]our être ratifiée automatiquement par le Président des États-Unis, une loi doit être votée par les deux-tiers des membres du Sénat et de la Chambre des représentants. Ces derniers auraient donc du se trouver au nombre de 289 pour obliger la signature du chef de l’exécutif. […]
Dans deux lettres au contenu identique expédiées le 3 mai respectivement à Nancy Pelosi, Présidente démocrate de la Chambre de représentants et à Harry Reid, Président démocrate du Sénat, le Président Bush déclarait :
«J’estime que le devoir le plus fondamental d’un Gouvernement est de protéger l’innocent. Ayant cela à l’esprit, je mettrai mon veto à toute loi susceptibles d’affaiblir les lois et décisions fédérales relatives à l’avortement, ou d’encourager la destruction de la vie humaine à toutes ses étapes […]».
Dès le lendemain, l’archevêque de Philadelphie, le cardinal Justin Rigali, président du comité des activités pro-Vie de l’USCCB [conférence des évêques américains] faisait paraître un communiqué enthousiaste."
Bernard
C’est pour des gestes comme celà que la presse internationale le déteste. Sur ces points Bush n’a jamais varié, il avait, souvenez-vous dans un premier geste d’homme d’Etat supprimé les aides aux mouvements pro avortement