La IXe Marche pour la Vie a commencé de la piazza de la Repubblica le 18 mai, le cortège a traversé le centre de la ville par la via Cavour et via dei Fori Imperiali; pour finir à la piazza della Madona de Loreto. Des milliers de marcheurs étaient présents ce samedi 18 mai à Rome, bien plus nombreux que la marche de 2018.
Se sont joints aux marcheurs de nombreux ecclésiastiques. Notamment le Cardinal Raymond Leo Burke et le primas d’Hollande le cardinal Willem Jacobus Eijk, l’ évêque Msg Luigi Negri, des dizaines des prêtres des religieux et religieuses ainsi que la Dra Gianna Emanuela Molla, fille de Sainte Gianna Beretta Molla, la sénatrice Isabella Rauti des élus et des dirigeants de plusieurs mouvements catholiques.
Beaucoup de familles étaient présentes, notamment des jeunes enfants portant des ballons colorés, qui ont marqué d’une empreinte joyeuse dans les rues aussi animés par les sons sympathiques des cornemuses du mouvement Tradition Famille Propriété. Les leaders des associations internationales pro-vie ont marché, tels que Droit de Naître, Pro Malta Christiana, la Fundacia Metych Stópek, le Derecho de Vivir, la Bewegung für das Leben. Des délégations sont venues du monde entier, notamment de France, Espagne, Allemagne, Pologne, Roumanie, Estonie, Pays-Bas, Croatie, Canada, États-Unis, Brésil, Argentine et Nouvelle-Zélande.
La Présidente de la Marche et organisatrice Virginia Coda Nunziante a souligné « la croissance de “la conscience de mener une grande bataille civile et morale, la détermination de ne pas reculer, de ne pas accepter de compromis, car des compromis sur la vie humaine innocente ne sont pas possibles”. En Argentine, un important mouvement anti-avortement s’est développé. Au Brésil, le gouvernement a bloqué toutes les demandes de légalisation de l’avortement. Aux États-Unis, une loi très restrictive vient d’être adoptée en Alabama, qui interdit presque totalement l’avortement. Et d’autres États vont dans le même sens: “Cela montre que le processus historique n’est pas irréversible, car l’histoire est faite par le libre arbitre des hommes et par l’intervention de Dieu.
Nous devons désirer une société qui respecte la loi naturelle et divine et nous devons aimer une société qui reconnaît la royauté sociale du Christ, car c’est le but ultime de notre action. L’avortement piétine la loi divine et naturelle. Comment pouvons-nous imaginer que l’aide de Dieu ferait défaut à ceux qui s’engagent généreusement à défendre la vie, tant matérielle que spirituelle, qui est le premier bien que Dieu nous a donné, celui dont dépendent tous les autres biens? Nous avons une foi immense dans le résultat victorieux de notre combat. Nous formons une grande famille et refusons toute tentative de division et de fragmentation, convaincus que l’union autour de la vérité constitue une force irrésistible: la force du bien qui avance et que rien ni personne ne peut arrêter “. Ce qui est certain, c’est que la Marche pour la vie à Rome représente désormais une référence indispensable dans la bataille pour la vie, une référence qui ne peut être ignorée, et nous ne pouvons pas le faire sans en parler.
La bonne bataille pour la vie ne s’arrête pas, mais se poursuit sans arrêt. Les pro-vies en Italie sont à l’offensive. »