Objection N°4 : "regardez la manifestation contre le PACS : ça n'a rien arrêté…"
Cette critique est sans doute marquée par le sentiment d'échec ressenti après l'adoption du PACS en 1999, malgré la mobilisation pro-famille massive qui avait été organisée (environ 150.000 personnes avaient défilé).
Cette mobilisation n'a pas été un échec : à l'époque, elle a eu un effet palpable sur l'UMP, qui n'avait connu que très peu de "défections". Sans mobilisation pro-famille, il ne fait pas de doute que davantage auraient voté pour le PACS avec la gauche.
Mais cette mobilisation avait une limite : elle a été sans lendemain. Une manifestation isolée ne sert pas à grand chose (à moins de rassembler 1,5 millions de personnes, comme pour l'Ecole Libre en 1984…). Dès que la pression pro-famille est retombée, des députés UMP (dont Nicolas Sarkozy) ont commencé à regretter leur vote contre le PACS. C'est pour cela que la Marche pour la Vie doit être annuelle, afin que le mouvement pro-vie récolte, dans la durée, les fruits décrits dans l'argumentaire.
Depuis 2005, et pour la première fois depuis la loi Veil, le mouvement pro-vie français a établi avec succès un grand rendez-vous unitaire annuel, qu'il ne tient qu'à nous de développer. L'exemple américain montre qu'il pourrait être un atout décisif dans l'évolution du combat pour le respect de la vie : signe d'unité du mouvement, arme pour percer le silence médiatique, et vecteur pour dynamiser le tissu associatif pro-vie. La réussite de la Marche pour la Vie est un signe d'espoir. Elle mérite le soutien de tous les partisans du respect de la vie – ou à tout le moins qu'ils lui accordent le bénéfice du doute.
LSB
Rappels : Argumentaire, Réponses à l'objection 1, l'objection 2, l'objection 3.
Amédée
Il y avait plus de 200 000 personnes à la manifestation contre le Pacs. J’étais prêt du compteur.
C’est Christine Boutin qui a minoré les chiffres.
free
Mais les me(r)dias ne couvrent pas ces manifestations ; trop incorrectes pour la pensée unique.