Objection N°3 : "les médias sont trop hostiles, manifester fait plus de mal que de bien"
C'est une objection plus sérieuse que la première – mais qui ne nous paraît pas tenir, dans la balance, face aux avantages énoncés dans l'argumentaire.
Le choix qui se présente, c'est entre un traitement médiatique hostile et une disparition complète de la scène publique. Or, contrairement à certaines idées reçues sur les Etats-Unis, c'est également face à des médias presque unanimement hostiles que s'est développé le mouvement pro-life américain – avec les succès que l'on sait.
Certes, ces dix dernières années, la donne médiatique a changé aux Etats-Unis, rendant les arguments pro-vie plus audibles – mais cela renforce notre conviction que, parallèlement au mouvement pro-vie, il faut développer nos contre-médias.
LSB
Rappels : Argumentaire, Réponses à l'objection 1, l'objection 2.
Jean claude
Il faut aussi ajouter que l’époque des journalistes idéologues est en grande partie révolue. Je ne dis pas qu’ils sont d’accords, mais s’ils ont effctivement un a priori negatif, ils sont ouverts à la discussion. Les recevoir avec le sourire et en leur expliquant simplement les raisons de cet engagement et pourquoi la vie doit être défendue à tout prix parceque pas une n’a moins de valeur qu’une autre, qu’on ne préjuge pas du bonheur etc. Ils sont tout à fait receptifs.
Quand ils sont de garde le week end et que leur directeur les envoie écrire un papier sur les cathos, en voyant des familles, des jeunes qui chantent, il est tout à fait possible de les faire sortir des préjugés avec lesquels ils peuvent venir. Il ne faut pas dire n’importe quoi, mais il ne faut pas en avoir peur non plus.
trahoir
http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/n27440/news/trisomie-21-son-depistage-mal-compris-par-les-femmes.html
Une femme sur deux ayant accepté l’échographie et le test sanguin, premières étapes du dépistage de la trisomie 21, n’aurait pas conscience que ces examens pourraient aboutir à faire une amniocentèse pour analyser les chromosomes du foetus, et diagnostiquer alors une éventuelle anomalie.
C’est ce que révèle une étude menée par l’Inserm. Environ 40 % de ces femmes ne réalisent pas qu’elles pourraient être confrontées à la décision de ne pas poursuivre leur grossesse si le test s’avérait positif.