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"Une manifestation des anti-avortement qui a lieu chaque année à la même période, certes. A savoir celle de l'anniversaire de la fameuse loi Veil de 1975. Mais cette année, précise Virginie Raoult-Mercier, du collectif de la Marche, "le thème était politique et électoral". L'objectif était d'interpeller les candidats et de savoir "qui osera proposer une politique familiale et d'accueil de la vie pour permettre, à terme, d'abroger cette loi". Christine Boutin, candidate à la présidentielle, faisait ainsi partie du cortège.
Alors les pro-vies se mettent-ils en ordre de bataille pour faire entendre leurs voix dans la campagne? En tout cas, pas à l'association "Laissez les vivre". "On fera peut-être une ou deux réunions en plus, mais pas davantage", souligne selon Pierre Vouters, délégué général. Et pour cause, selon lui, aucun candidat ne va assez loin. "Même Christine Boutin ne se dit plus pour l'abrogation."
Mais d'autres associations s'organisent. C'est le cas de "Choisir la Vie", qui prépare des questionnaires à envoyer aux candidats. Et ce afin de leur "demander une position claire en matière de politique familiale, de conception de la famille", insiste Virginie Raoult-Mercier. A traduire par: mariage homosexuel, homoparentalité, euthanasie, avortement…
Pourtant du côté des militants pour le droit à avorter librement, on s'inquiète. Pour la première fois, en novembre dernier, les antis sont venus pour bloquer "une manifestation d'ampleur nationale", explique Maya Surduts, secrétaire générale de la Cadac (Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et à la Contraception). Une première qui "nous inquiète, mais nous n'avons pas encore assez de recul pour savoir si cela est voué à durer". En revanche, "le plus grave, poursuit Maya Surduts, est de voir les idées réactionnaires pénétrer de plus en plus dans la société". Marie-Pierre Martinet, la secrétaire générale du Planning familial, confirme. "Leur parole a été légitimée au sommet de l'Etat", selon elle. Et de citer les réactions de l'UMP sur l'approche du genre dans les manuels scolaires, le flou entretenu autour du concept de laïcité, la fermeture des centres IVG… "Autant d'attitudes qui leur font penser qu'ils pourraient être soutenus."
Robert
Ils jouent à se faire peur tout en sachant très bien que le gouvernement est de leur côté, que les subventions par centaines de millions ne leur manquent pas, que leur monopole n’est en rien menacé.
Mais pour des révolutionnaires, que leurs adversaires puissent simplement exister est insupportable en soi.
C’est cela la réalité!
C’est pour cela qu’il faut voter pour le programme le moins éloigné de nos convictions et le parti ayant une chance d’arriver en haut.
Faire primer le vote pour un candidat totalement pro-vie mais sans aucune chance serait contre productif.
C.B.
“Permettre n’est pas inciter, donner le choix n’est pas obliger.”
Ce n’est pourtant pas le raisonnement qui a été tenu par les partisans de l’abolition de la peine de mort.
Qui faisait pourtant chaque année bien moins de victimes innocentes que l’avortement.
Artemis
Tant mieux, qu’ils s’inquiètent! Ca veut dire que le combat des pro-vie commence à payer…
Car s’ils se taisent, “Les pierres crieront”
Eudp avec eux
lucile
Il y a quelque chose contre quoi ils ne peuvent rien, ces pro-mort: les pro-vie de demain sont les jeunes femmes qui avortent aujourd’hui; tout comme les plus farouches opposants au divorce sont… les enfants de divorcés. L’histoire avance par cycles. L’avortement sera abrogé. Et puis il reviendra. Et il sera de nouveau abrogé, etc.
Sylvie
C’est comme jadis il y a plus de quarante ans avec le combat contre la peine de mort de Badinter. La peine de mort a été pendant longtemps soutenue par l’opinion publique, puis un jour, elle a été abrogée. Ce qui a été pour la peine de mort, le sera un jour pour l’avortement et nous trouverons un Badinter de droite et pro-vie qui le fera. Cela viendra un jour et ce jour sera proche.