Mgr Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, communique :
"Beaucoup demandent: "L'Eglise catholique organise des prières pour la vie. De nombreux fidèles rejoignent également des marches pour la vie. Quelle signification cela a t'il ? "… La réponse jaillit du coeur: Il s'agit de sortir de son "petit soi" pour communier avec les autres à la cause la plus essentielle! Attester que la vie, dès sa conception, est un don ineffable, mais ô combien fragile. Répercuter dans l'opinion publique la réalité, trop souvent occultée, des traumatismes qui suivent un avortement.
Refuser d'amalgamer dans les consciences le banal, le légal et le moral. Ne pas raisonner en froides statistiques, mais accompagner chaque personne unique et aimable. Lutter contre les précarités multiples qui entravent aujourd'hui l'accueil de la vie naissante. Protéger l'embryon infiniment vulnérable. Ne pas stigmatiser autrui, mais, au contraire, reconnaître nos propres manquements dans le respect de la personne. Ne pas seulement défendre la vie naissante, mais aussi la vie dépendante et finissante. Mais aussi la vie menacée au quotidien de façon insidieuse. "Dieu, Maître de la vie, a confié aux hommes le noble ministère de la vie. Et l'homme doit s'en acquitter d'une manière digne de Lui" dit le Concile Vatican II."
La dernière citation est tirée de la Constitution pastorale Gaudium et Spes. Elle se poursuit ainsi :
"La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables." [GS n°51 §3]