L'évêque de Bayonne réagit sur Nouvelles de France au soutien du Saint-Père à la Marche pour la vie du 23 janvier :
"De savoir que le Saint Siège encourage toute personne qui à l’occasion de cette Marche pour la vie veut promouvoir la culture de vie, je ne peux qu’en être tout à fait satisfait. Oui, j’en suis très heureux […] Je souhaite que cette lettre puisse convaincre des gens qui, pour des raisons X ou Y, pourraient trouver des raisons de ne pas y aller.
Que pensez-vous des rencontres inspirées par le chemin néocathécuménal en Espagne qui ont réuni plus d’un million de personnes ?
Cela permet de montrer en quelque sorte le visage pluriel de l’Eglise, le fait est qu’en France, ceux qui participent à cette cause sont souvent assez typés et plus ciblés.
Comment expliquez-vous que la Conférence des évêques de France ait repoussé l’offre des représentants français du chemin néocathécuménal ?
La Conférence des évêques de France a une autre manière de faire depuis des années, c’est peut-être ce qui fait qu’elle n’est sans doute pas mûre pour accueillir ce genre de projet. Je serai partisan que les évêques soutiennent de grands événements autour de la famille, une grande messe par exemple, ça on sait le faire, mais je ne porte aucun jugement sur la stratégie collective qui prévaut actuellement.
Cette stratégie n’a-t-elle pas montré ses limites ?
Je me garderai de prendre une position bien tranchée, le travail est loin d’être négatif, je pense particulièrement aux lois bioéthiques. Tous les dialogues engagés, pas forcément de manière publique ont quand même porté un certains fruits même si l’on s’oppose à des lobbies, à une machine politico-législative qu’on ne maîtrise pas.
Et qu’en est-il de la Marche pour la Vie au sein de la Conférence épiscopale ?
En ce qui concerne la Marche pour la vie, de plus en plus d’évêques la soutiennent volontiers. On ne rencontre pas d’obstacles."