Lu ici :
L’égalité est l’argument que l’on entend le plus souvent dans la
bouche des partisans de pseudo "mariage" homosexuel. Il constitue même
l’un de leurs principaux arguments, c’est pourquoi il est important d’y
apporter quelques éléments de réponse, puisque si vous vous adonnez à
la joute verbale, vous aurez à l’affronter.Réfutation juridique.
Pour commencer, l’argument consistant à dire que le mariage
homosexuel est une question d’égalité est un vaste sophisme. Il y aurait
inégalité si le "droit au mariage" était un droit du couple, puisqu’il y
aurait des couples ayant le droit de se marier et d’autres non. Or, le
couple n’a pas de personnalité juridique (vous pouvez rajouter ici un
"et heureusement pour les femmes !" [1]).
Le droit au mariage est un droit qui s’applique aux individus et, de ce
point de vue, les homosexuels ont les mêmes droits que les autres, à
savoir, se marier avec une personne majeure et consentante du sexe
opposé. Ouvrir le mariage homosexuel n’est donc pas l’extension d’un
droit à des personnes qui en sont injustement privées mais la création
d’un nouveau droit. [2] On peut être pour ou contre, mais c’est un choix politique qui n’a rien à voir avec l’Égalité.Si vous le voulez, vous pouvez aussi vous référer à cette
intervention pertinente de la juriste Aude Mirkovic, en insistant sur la
fin primaire du mariage qui est la procréation [3]
et l’éducation : « L’égalité, en droit, exige de traiter de la même
manière les personnes qui sont dans des situations équivalentes. Or, au
regard de la procréation et donc du mariage, les personnes de même sexe
ne sont pas dans une situation équivalente à celle des personnes de sexe
différent, puisque deux hommes ou deux femmes ne peuvent engendrer
ensemble un enfant. »Réfutation de l’argument qui devrait suivre : « Mais on n’a pas tous le droit de se marier avec la personne qu’on aime ! »
En général, c’est l’argument qui devrait suivre : vous venez de
réfuter de manière raisonnée l’argument adverse, on va donc essayer de
vous amadouer avec du sentimentalisme [4].Il vous suffira de répondre que l’amour n’a pas de définition
juridique, et heureusement ("avez vous déjà lu Phèdre ?"), puisque tous
les amours n’ont pas la même valeur : certains sont légitimes ou
acceptables, d’autres sont contre l’idée même du Bien. Si l’on autorise
quelque chose pour motif d’amour, que refusera t-on d’autoriser ?
N’hésitez pas à rappeler qu’un magazine communautaire connu faisait il y
a peu l’éloge du "trouple" et du "polyamour", quant à un fameux
quotidien de gauche, il faisait il y a quelques lustres l’éloge de
l’amour incestueux ou de la pédophilie.Réfutation du point qui devrait suivre : « De toute manière, c’est de la discrimination ! »
La discrimination n’est condamnable que dans le cas où l’on considère
deux individus comme équivalents, et qu’on va tout de même leur
appliquer un traitement différent, elle s’oppose alors à la justice,
qu’elle soit arithmétique ou proportionnelle. A l’égard du mariage, on
ne peut pas considérer un couple homosexuel de la même manière qu’un
couple hétérosexuel, ceci pour la simple et bonne raison que le premier
est procréatif, contrairement au second.Ici vous êtes arrivé au terme de votre argumentation sur le principe d’égalité [5] et le pseudo "mariage" homosexuel. Dépassé ce stade, vous aurez à affronter les insultes, et les accusations. Bonne chance."