Lu dans Le nouvel économiste :
"C’est que le scénario de 2002 pourrait très bien se reproduire en 2012, et que le danger est évident pour les deux représentants de la majorité et de l’opposition qui seront candidats dans dix-huit mois. Car les deux sont menacés : Martine Aubry, ou tout autre candidat de la gauche peut se retrouver en troisième position au premier tour, et Nicolas Sarkozy lui-même peut être menacé par la chute de popularité qu’il connait depuis le début de 2010, s’il n’arrivait pas à l’enrayer d’ici à la Présidentielle.
Marine Le Pen est désormais l’ennemie n°1 des partis politiques français, de droite ou de gauche : chaque camp, l’un en renforçant son discours sécuritaire, l’autre son discours humanitaire, doit trouver les moyens de ne pas se faire coiffer sur le poteau par cette troisième larronne."