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Liberté d'expression

Marine Le Pen porte plainte pour entrave à la liberté d’expression

Voici la plainte :

"je dépose par la présente entre vos mains plainte contre X en visant les dispositions de l’article 431-1 du code pénal : « le fait d’entraver, de manière concertée et à l’aide de menaces, l’exercice de la liberté d’expression…est puni d’un an d’emprisonnement et de quinze mille euros d’amende … Le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de coups, violences, voie de fait, destructions ou dégradations au sens du code pénal, l’exercice d’une des libertés visée à l’alinéa précédent est puni de trois ans d’emprisonnement et de quarante cinq mille euros d’amende ». J’ai été officiellement invitée comme candidate à l’élection à la présidence de la République Française, par l’association « Dauphine discussion débat » à un débat à l’université de Paris Dauphine, le 6 décembre 2012. En réalité, compte tenu des manifestations organisées, je n’ai pas pu me rendre sur le lieu de la réunion qui a été annulée. Ma liberté d’expression, candidate à l’élection de la République Française, a donc été manifestement entravée. Il est clair que cette entrave a eu lieu de manière concertée et à l’aide de menaces : l’Union des étudiants juifs de France a appelé officiellement à empêcher la réunion. Je joins en annexe le communiqué de l’UEJF du lundi 5 décembre 2011. Dans les faits, l’UEJF, sous la direction de son président, Monsieur Jonathan Hayoun, s’est opposée à la tenue de cette réunion. Il est de même en ce qui concerne l’UNEF dont le communiqué, qui est joint aussi, est ainsi intitulé : « l’UNEF appelle les étudiants à se mobiliser contre la venue de Marine Le Pen à l’université Paris Dauphine ». La presse, en l’occurrence le journal le Monde, dans un article du 6 décembre 2011, a parfaitement décrit ce qui s’est réellement passé le 6 décembre à l’université Dauphine : « Un peu plus tôt dans la journée, une grosse centaine d’étudiants s’était donc réunie à l’appel notamment de l’UNEF, de l’UEJF, de SOS Racisme, du NPA et de l’Union des étudiants communistes devant l’université de Dauphine dans le 16e arrondissement de Paris. Pour Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, il s’agissait de « ne pas donner une tribune à ceux qui sont racistes, xénophobes ou antisémites ». « En prenant la parole devant 200 étudiants, de débat devient un meeting de campagne de Marine Le Pen. Elle n’a pas sa place à l’université. Elle dresse les communautés les unes contre les autres, notamment avec la préférence nationale », déclarait M. Hayoun durant le rassemblement. Autre raison de l’opposition de l’UEJF à la venue de Mme Le Pen : son entourage. Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch ou encore Frédéric Chatillon étant spécifiquement visés par l’association étudiante dans son tract. A l’UNEF, même son de cloche. Guillaume Chiche, responsable du syndicat d’étudiants à Dauphine, estimait que Marine Le Pen « stigmatise toujours une partie de la population, désigne un ennemi de l’intérieur », en prenant aussi comme référence « la préférence nationale ». « Le FN est un parti en marge de l’échiquier démocratique », concluait-il. Il n’y avait pas que des étudiants à être venus protester : quelques enseignants étaient aussi là, pour marquer leur désapprobation, même s’ils étaient déçus de leur nombre. Au départ, l’idée des associations était de manifester devant l’université. Mais poussée par certains, la foule s’est d’un coup engouffrée dans le bâtiment. Le rassemblement se tenait dès lors devant l’amphithéâtre Elie Cohen, où devait avoir lieu le débat. Aux cris de « F comme fasciste et N comme nazi, à bas le Front national », la centaine de militants est restée devant la porte quelques minutes, avant de forcer l’entrée latérale de la salle, après des empoignades parfois « viriles » et une bousculade avec les étudiants organisateurs. Une fois dans l’amphi, les micros et divers objets ont été jetés par terre (l’association Dauphine discussion débat évoque du matériel vidéo). Peu après, les représentants des organisations prenaient la parole. Avant d’annoncer sous les hourras de la salle l’annulation du débat. »."

La préfecture préfère protéger une pièce de théâtre que personne n'attaque, plutôt qu'une candidate à la présidentielle.

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