Elle a obtenu le report d’une table ronde interne au Parlement européen sur la lutte antiraciste, à laquelle devait participer l’universitaire franco-ivoirienne Maboula Soumahoro.
Première victoire : la conférence de Mme Soumahoro est reportée.
Nous serons très vigilants : ce report doit devenir annulation définitive. #Bruxelles https://t.co/ia0hRHModT pic.twitter.com/nZYB5aLKCL— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 15, 2024
Cette conférencière anti-Blancs aux relents antisémites était invitée pour former les employés du Parlement européen. Marion Maréchal avait écrit la lettre suivante :
« Madame la présidente Metsola
Nous apprenons que la direction du personnel du Parlement européen organise une conférence sur le racisme qui aurait pour intervenante Madame Maboula Soumahoro.
Madame Soumahoro cherche à importer dans notre pays et dans notre continent une conception conflictuelle virulente des rapports sociaux. Elle développe le concept d’une « charge raciale », qui mobilise des notions tout à fait étrangères aux lois fondamentales de la quasi-totalité des États membres de l’UE, et, en tout cas, participe officiellement d’une frange idéologique radicale et provocatrice. Elle a ainsi soutenu en 2016 un camp d’été dit « décolonial » interdit aux « blancs ». Le 8 juin 2020, elle affirmait, reprenant des théories complotistes dites « décoloniales », que « nier ses privilèges blancs, c’est participer au système raciste ». Ses interventions forment un véritable réquisitoire contre ce qu’elle désigne elle-même comme « les blancs » qui ne peut nourrir que la violence, la haine et la défiance vis-à-vis de la population d’origine européenne. Elle a également alimenté l’antisémitisme en refusant de condamner l’idée que Sarcelles était une « ville de Noirs dirigée par des juifs ». Elle n’hésite pas à affirmer de fausses informations, notamment qu’en France, pour les hommes musulmans qui « portent trop grande atteinte à la sûreté de l’État, la peine de mort est presque automatiquement prononcée en dehors de tout tribunal ». C’est une accusation d’une obscénité et d’une gravité sans nom contre notre pays, dont vous savez qu’il subit régulièrement des attentats islamistes.
Elle est coutumière du fait puisqu’elle a soutenu les actions du comité Adama Traoré qui a voulu accuser la gendarmerie française d’un crime raciste lors de la mort accidentelle d’un individu interpellé en 2016. Depuis, les forces de l’ordre ont été totalement innocentées. Nous vous demandons donc d’annuler cette formation. Cette annulation va de soi, mais elle ne serait pas suffisante pour rassurer notre institution.
Nous vous prions de faire toute la lumière sur les lacunes qui ont permis à cette conférence scandaleuse d’être organisée et de bien vouloir communiquer le montant d’une éventuelle rémunération prévu pour cette intervention de Madame Soumahoro. Nous vous prions, Madame la présidente, de recevoir nos salutations distinguées,
La délégation française du groupe ECR