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Immigration

Marion Maréchal : “il ne s’agit pas simplement d’un homicide mais bien d’un suicide”

Marion Maréchal : “il ne s’agit pas simplement d’un homicide mais bien d’un suicide”

Dans une tribune pour L’Incorrect, la vice-présidente exécutive de Reconquête Marion Maréchal alerte sur les conséquences vertigineuses de l’immigration massive. Extrait :

[…] À l’heure où il devient suspect de se définir comme homme ou femme, réactionnaire de se dire père et mère, raciste de se dire blanc, ridicule de se dire chrétien, dominateur de s’affirmer hétérosexuel, intolérant de s’inscrire comme héritiers d’une culture à la croisée de Rome, de la Grèce et de Jérusalem, qu’avons-nous à dire de nous ?

La culture et l’histoire nationales sont diabolisées jusque dans les écoles de la République où l’on explique aux enfants immigrés que les héros, les chefs et les saints de leur pays d’accueil sont des salauds, des collabos et des colons. On ne peut rester que pantois devant l’énergie que mettent les gouvernements français successifs à faire détester leur pays aux nouveaux arrivants tout en cherchant à les convaincre de conserver leurs appartenances d’origine. Jamais dans l’histoire, on n’a vu une nation encourager et applaudir son propre effacement. Les conséquences sont multiples et chaque jour palpables. Ce qui se devine par le vécu, se confirme dans les études : les sociétés multiculturelles sont des sociétés de défiance. La défiance provoque la distance sociale entre les citoyens et la distance facilite la violence et les oppositions tribales.

Le sentiment fraternel s’estompe car l’on ne se reconnaît plus dans l’autre et la solidarité sur laquelle s’établit l’État-providence se disloque. Les Danois l’ont compris: entre la sauvegarde de l’État-providence et l’ouverture des frontières, un choix s’impose. Ajoutez à cela un peuple qui ne trouve pas la volonté de se reproduire et vous comprendrez qu’il ne s’agit pas simplement d’un homicide mais bien d’un suicide.

Paul Valéry le disait déjà en 1919:

« Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d’empires coulés à pic […] Nous apercevions à travers l’épaisseur de l’histoire, les fantômes d’immenses navires qui furent chargés de richesse et d’esprit. »

Là est le combat politique vital et historique : entretenir le bateau de Thésée, échapper au destin funeste de l’épave et faire en sorte que les trésors d’intelligence, de sagesse, de beauté et de fidélités mutuelles de notre civilisation traversent les flots sans encombre jusqu’aux rivages de la génération suivante.

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