Marion Maréchal est interrogée dans Présent. Extrait :
"Pourquoi, après avoir été député pendant 5 ans, avoir décidé de vous lancer dans le projet d’une école alternative de sciences politiques ?
Je suis convaincue que le combat électoral n’est pas la seule voie d’investissement pour ceux qui souhaitent servir leur pays, assurer la transmission de nos valeurs culturelles et civilisationnelles. Le combat culturel et éducatif est vital en particulier dans l’éducation supérieure où le conformisme, l’égalitarisme, l’abandon progressif des matières de culture générale ont fait beaucoup de ravages. Nous en voyons tous le résultat : des élites devenues des gestionnaires sans vision et acquis à la lecture globalisée du monde où la nation est un cadre dépassé. L’ISSEP est une réponse optimiste, une alternative d’excellence aux offres en place.
Espérez-vous grâce à cette école réaliser l’union des droites qui tarde à se concrétiser ?
L’ISSEP n’a pas vocation à construire des alliances électorales. En revanche elle est une école et à ce titre une plateforme de rencontres, un carrefour des intelligences, et nous associerons des gens aux parcours et sensibilités variés qui partagent à la fois notre projet pédagogique et les valeurs de notre école. Notre conseil scientifique en est déjà une illustration. Tout comme notre président Patrick Libbrecht issu de la société civile et ancien DG de grandes sociétés alimentaires françaises qui incarne l’esprit entrepreneurial que nous distillons dans nos enseignements. […]
Vous tablez finalement sur un combat à long terme, le combat culturel, métapolitique, avec une vue à 15 ou 20 ans, mais est-ce que vos dirigeants de demain ne risquent pas d’arriver trop tard dans un pays en ruine ?
Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue, disait Hugo. Je suis convaincue que le délire soixante-huitard est fini, que le constat de la faillite de l’éducation est en grande partie partagé et que la majorité des Français ne supporte plus le conformisme et le sectarisme qui règnent dans une partie du milieu intellectuel français. Notre école arrive à point selon moi. Par ailleurs j’ajoute une phrase que j’ai souvent répétée et qui m’est chère : Il n’y a que les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d’avance."
lamybruno.com
“Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue, disait Hugo.”
Tellement vrai !
“Il n’y a que les combats qui ne sont pas menés qui sont perdus d’avance.”
Chanter “Revivre” dans nos coeurs….
http://lamybruno.com/revivre/
Et “Romane” http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/romane.html
FraT
Tite
” Le délire soixante-huitard est fini “… depuis longtemps mais, le cadavre bouge encore… Et ses relents empuantissent toujours bien des cerveaux et des institutions. Le mal est fait. Il faudra attendre l’extinction complète de cette génération. Mais le “système”, lui, n’est pas prêt de s’éteindre.
alexeï
C’est en septembre 2013 que Poutine a prononcé cet étonnant discours au Forum International de Valdai ! On aurait aimé que cela soit un politicien de droite français qui le sorte ! Si cela ne s’est pas produit, c’est qu’elle n’est pas la solution au problème !
Alex
Il y en a qui en vive bien de ce délire, et les suivre c’est se transformer en statut de sel.
Là où est le cadavre…
Aurélien D'Haussy
Tellement fini que l’avortement vient d’être libéralisé en Irlande.
Irishman
Où a t-elle vu que le délire soixante-huitard était fini ? Elle vit où, la jolie Marion ? sur la planète du Père Noël ?
Et je crois hélas que mai 68 n’est pas encore un cadavre, loin de là ! Vivement qu’on le colle dans une caisse fermée par des chaînes, et flanquée à la mer au dessus de la fosse des Mariannes !