On le savait, mais l’éditorialiste conservateur canadien le rappelle avec acuité dans le Wall Street Journal. Il faudrait tout citer, mais voici au moins les premières lignes :
La plupart des gens qui liront ces lignes ont l’estomac bien accroché, alors laissez-moi dire ceci de la manière la plus directe : une grande partie de ce que nous appelons vaguement le monde occidental ne survivra pas à ce siècle. Une bonne partie disparaîtra de notre vivant, y compris de nombreux pays d’Europe occidentale – peut-être la plupart. Il y aura probablement encore une aire géographique désignée sur la carte comme étant "l’Italie" ou "les Pays-Bas" – probablement – tout comme il y a encore à Istamboul un bâtiment dénommé Cathédrale Sainte-Sophie. Mais ce n’est pas une cathédrale; ce n’est que la désignation d’un bien immobilier. De même, l’Italie et les Pays-Bas ne seront plus que des désignations de biens immobiliers. Le défi, pour ceux qui estiment que la civilisation occidentale est au total meilleure que ses concurrentes, est de trouver un moyen de sauver au moins certaines parties de l’Occident.