Dans le Daily Telegraph, Mark Steyn commente le titre du Washington Post, "La rage de la jeunesse française est un combat pour être reconnu" :
En fait, il semble y avoir peu de "rage" : ce qui frappe plutôt [chez les émeutiers], c’est la "jubilation" et le "mépris". Et parler de "rage", dans le sens d’une colère spontanée, est une description très approximative de ce qui, après deux semaines, ressemble à une campagne plutôt habile et disciplinée. […]
En effet, [brûler des voitures] est une tactique presque parfaite si votre but est d’obtenir de l’ensemble de l’establishment français qu’il s’agite, tremblant, pour répondre aux doléances, jusqu’à ce que vous en ayiez soutiré autant d’avantage politique que possible. Posez-vous cette question : au bout de deux semaines, qui a vu son prestige croître le plus ? Les émeutiers ? Ou […] le Président Chirac et le Premier ministre Villepin ? […]
Certains d’entre nous pensent que ceci est une escarmouche annonciatrice de la guerre civile eurabienne. Si les insurgés en sortent enhardis, qu’est-ce qui suivra ? Dans cinq ans, ils seront plus nombreux, et l’Etat français sera encore moins déterminé. Cela, à son tour, a des chances d’accélérer le déclin démographique. L’Europe pourrait faire face, à l’échelle d’un continent, au phénomène de la "fuite des blancs" qu’on avait constaté dans les villes américaines perclues de criminalité dans les années 1970 – des Danois et les Hollandais fuiraient en Amérique, en Australie ou dans n’importe quel endroit qui voudra bien les accueillir.
Valérie
Pour ce qui est de l’emmigration des blancs, j’ai posé la question simultanément à différents amis et ils m’ont avoué qu’eux aussi y pensaient…
Merci pour tout votre fastidieux travail si nécessaire en ces jours douloureux !