C’est la question que l’on peut se poser suite à la chronique infâme diffusée sur France Inter :
Le 27 septembre, dans l’émission 5/7 animée par Mathilde Munos, Daniel Morin a en effet rédigé son billet du jour sur Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles dont les opinions politiques n’ont pas l’heur de plaire au chroniqueur. C’est évidemment son droit, même si l’uniformité idéologique des chroniques de cette radio publique, soit dit en passant, n’est pas sans poser un sérieux problème. […]
Après avoir retracé brièvement son parcours de ce ton ironique qu’affectionnent les humoristes essoufflés, le chroniqueur a en effet tranquillement déroulé toute la panoplie de l’humour beauf et sexiste, réduisant sans état d’âme la journaliste à son seul corps et au désir que celui-ci suscitait chez lui. Extraits : « Les petites cathos d’extrême-droite, ça me plait, ça me fait chavirer, ça me transporte, ça m’excite. Tu me plais, Charlotte, oui, tu me plais au-delà du raisonnable […] J’ai envie qu’on fasse des petits jeux coquins, des jeux de rôle où tu serais déguisée en Jeanne d’Arc et moi en Mélenchon, tu me coincerais derrière le canapé, tu me mettrais des fessées bien méritées, et moi je crierais « oh oui, aille, ça fait mal mais je l’ai mérité » […] puis ton enlèveras ton armure et tu me diras : « viens, viens, mon cochon, viens voir Tatie Jeanne d’Arc » ; et là je deviendrais fou, fou de désir, et ce sera à mon tour de t’humilier en te disant des choses infâmes, des choses du style : « tais-toi souillon fasciste, viens avec moi dans le salon » […] et là, tu convulseras et tu beugleras : « j’en appelle à Saint-Philippe Pétain, protège-moi, va de retro morinus » [… ] et nous ferons l’amour bestialement comme deux bergers allemands rongés par le stupre, la luxure et la passion ».
Eh oui, voilà où en est la gauche… Au lieu de s’en prendre aux arguments que Charlotte d’Ornellas déroule sur les plateaux de télévision ou dans ses articles, au lieu de parler de ses idées et de ses prises de position, Morin ne voit dans la journaliste qu’un objet de fantasme sexuel ; c’est une femme, elle est donc faite pour ça…
Imaginons pour rire qu’un vieil humoriste réputé de droite ait parlé ainsi d’une jeune et jolie journaliste de gauche ; c’étaient les cris d’orfraie assurés, haro sur le macho décomplexé, et pourquoi pas un signalement au CSA. La chronique moisie de Morin a au contraire suscité les rires goguenards de Mathilde Munos et des autres journalistes présents sur le plateau, c’est-à-dire de ceux qui traquent inlassablement le sexisme au Canada, en Inde, en Chine, qui le traqueraient sur la lune s’ils le pouvaient, mais qui s’en s’amusent quand il sévit sur leur plateau et qu’il prend pour cible une journaliste « conservatrice ».
Classico
Tout ce beau monde ne va pas tenir bien longtemps !
F. JACQUEL
Les ignorer, oui, mais ce sont ces individus qui imposent la pensée unique et qui vous traînent devant la XVIIeme chambre si vous osez les critiquer…
philippe paternot
ch d’ornellas n’est pas une femme, c’est une extrême droite, nazie, lépreuse etc. donc la ministre schiappa (en italien= nulle) ne peut pas la soutenir! voyons, elle ne fait pas de doigt d’honneur, donc infréquentable!
Moi
Et pourquoi les lecteurs du SB ne feraient-ils pas un signalement de France Inter au CSA ?