Actuellement président du Parlement européen, Martin Schulz est candidat à la succession de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. Cet européiste forcené estime que si certaines compétences peuvent être déléguées aux Etats (alors que, selon la principe de subsidiarité, c'est l'inverse qui est juste : c'est l'Etat qui pourrait, si besoin était, déléguer à une instance supérieure), il en est d'autres qui ne le peuvent pas :
"L'agriculture, le changement climatique, la fiscalité, le commerce international, les relations monétaires, le contrôle des marchés financiers et l'union bancaire sont des domaines où la capacité d'un seul Etat arrive à ses limites."
Et dans sa logique supranationale, il souhaite le renforcement de la structure non élue dont il brigue la tête :
"nous avons besoin d'un changement de traité sur quelques points pour renforcer le rôle de la Commission, en particulier dans le cadre de l'union bancaire. Nous souhaitons tous la mise en place de l'union bancaire. Nous ne pouvons pas créer des structures parallèles. Il y a donc une logique à renforcer la Commission."
Connu pour son mépris à l'égard de la souveraineté des Etats membres de l'Union européenne, Martin Schulz est conforme à la ligne européiste.
Il devient urgent que, lors des prochaines élections européennes, des députés respectueux des souverainetés nationales soient élus au Parlement européen.