Lu sur Boulevard Voltaire :
[…] Le gouvernement italien, lui ne se moque pas de son peuple : en refusant l’immigration clandestine, il souhaite promouvoir la famille traditionnelle. Pour Matteo Salvini : « Nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire des enfants et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus », « l’avenir et la santé de l’Italie doivent être basés sur son taux de fécondité plutôt que sur le PIB« . En Italie, c’est refus de la main d’œuvre issue des migrations, relance de la natalité, non concession aux lobbys LGBT et promotion de la famille !
Ironie du sort, c’est au mois d’août dernier, que ce même Matteo Salvini a fait exactement l’inverse de ce que propose Valérie Petit en remettant les mentions « pères » et « mères » dans les formulaires du ministère de l’Intérieur italien. Les bambini italiens ont un « papà » et une « mama », nos écoliers français eux, attendront sagement à la grille de l’école que parent 1 ou parent 2 viennent les chercher… Un tout autre programme, à l’heure où la France se précipite à Marrakech pour signer le Pacte de l’ONU d’organisation des migrations sûres, ordonnées et régulières…
Mépris des préoccupations des Français qui souffrent, soucis de complaire à une idéologie d’un côté, enracinement et volonté de redonner fierté au peuple de l’autre. On comprend mieux pourquoi le gouvernement italien ne fait pas mystère de sa sympathie à l’égard du mouvement des gilets jaunes français. Plus préoccupé du sort des classes moyennes. Ce doit être ça un gouvernement populiste… ça fait envie.