Samedi, je citais longuement le blog de Maxime Tandonnet, conseiller affaires intérieures et immigration de Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, on lit sur son blog :
"Depuis une semaine environ, ce blog qui se voulait un lieu d’échange convivial, pluraliste, si possible discret, est repris sur une multitude de sites partisans et extrêmistes, de droite comme de gauche. Je n’y suis pour rien, c’est le risque d’Internet…D’où une avalanche de commentaires haineux, stupides et vulgaires; je n’arrive même plus à faire le tri…
En tout état de cause, il vaut mieux le savoir pour que chacun évite de perdre son temps, dès que j’aperçois les mots fascite, peste brune, gestapo, nazi, hitlérien, salaud, ou à l’inverse des propos insultants sur telle ou telle religion ou nationalité d’origine, je cesse de lire les commentaires et les jette à la corbeille.
Quant aux personnes qui s’offusquent de voir les mots « référendum » et »peuple » figurer dans mes billets, je les invite à un minimum d’honnêteté intellectuelle: derrière la couche épaisse de leur bonne conscience, ne sont-ils pas eux mêmes, à travers leur mépris du suffrage universel, des chantres de l’extrême droite la plus réactionnaire?"
C'est un fait avéré : les commentaires ont tendance à tirer un blog vers le bas, par des propos souvent excessifs et simplistes.
Le secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca, lui a demandé de ne plus écrire sur des sujets politiques. Maxime Tandonnet a été la cible de nombreuses attaques de Mediapart à Rue 89- qui l'ont dépeint en sous-marin des thèses de l'extrême droite. Haut-fonctionnaire, énarque, Maxime Tandonnet est un gaulliste de tendance souverainiste. Il a d'abord servi chez Jean-Pierre Chevènement au ministère de l'Intérieur, comme chargé de mission sur les dossiers européens, puis il s'est rapproché de Philippe Séguin quand il était président de l'Assemblée nationale, puis quand il est devenu président de la Cour des Comptes. Maxime Tandonnet est aussi un ami de Philippe de Villiers, dont il s'était rapproché pendant le débat sur la ratification du référendum européen, en 2005.
jehan
“…Quant aux personnes qui s’offusquent de voir les mots « référendum » et »peuple » figurer dans mes billets, je les invite à un minimum d’honnêteté intellectuelle: derrière la couche épaisse de leur bonne conscience, ne sont-ils pas eux mêmes, à travers leur mépris du suffrage universel, des chantres de l’extrême droite la plus réactionnaire?”…
La gauche, l’extrême gauche et une partie de la droite (la droiche) détestent la démocratie directe (se souvenir de leurs vociférations lors des dernières votations suisses) et craignent que la voix du Peuple puisse enfin se faire entendre. Il est essentiel que la mise à disposition du peuple du référendum d’initiative populaire soit un des thèmes de la campagne présidentielle.
c
“des chantres de l’extrême droite la plus réactionnaire?”…
C’est vrai que dans les républiques populaires l’on votait et vote pour une seule personne, c’est encore plus simple qu’un référendum où on a le droit de choisir entre le oui ou le non!
Tintoun
Moi, je fais partie de ceux qui tirent les blogs vers le haut ! ;-)
trahoir
“C’est un fait avéré : les commentaires ont tendance à tirer un blog vers le bas, par des propos souvent excessifs et simplistes.”
Peut être mais :
1 – ces commentaires mêmes excessifs donnent une “tendance”
2 – vous les modérez, rarement pour être honnête, mais vous en avez la possibilité
3 – j’apprends énormément de choses avec les avis des collègues du SB même si je suis loin d’être d’accord souvent mais => voir point (1 -)
Ethos
On se serait étonné du contraire.
Son classement à droite non courbe et sa liberté ne peuvent pas plaire à toute la racaille gauchiste qui génère la chienlit en principe de fonctionnement.
Il est de temps à autre sur Radio Courtoisie et ses interventions sont frappé au coin du bon sens.
Qu’il tienne à sa place comme nous le faisons.
Vincent
A vrai dire ce Maxime Tandonnet, on s’en fout!
Jusqu’à la présidentielle, Nicolas Sarkozy va essayer de nous sortir le gars qui va flatter l’électorat FN. Auparavant c’était Patrick Buisson, le félon. Aujourd’hui c’est Tandonnet. Claude Guéant fait ce qu’il peut pour caresser dans le sens du poil l’électeur FN.
Tout cela pour nous dire dans notre subconscient: Nicolas Sarkozy est peut-être bling-bling, Nicolas Sarkozy a peut-être des défauts, il fait peut-être l’inverse de ce qu’il dit, il dit peut-être à tout le monde ce qu’il veut entendre mais “il est bien entouré”, “il a de bons conseillers” (on nous a fait le coup pour quasiment chaque homme politique depuis 40 ans).
Donc Maxime Tandonnet n’est qu’un idiot utile du sarkozysme. Au même titre que les conseillers franc-maçons de Nicolas Sarkozy sont des idiots utiles auprès des “Frères”, au même titre que les conseillers musulmans de Nicolas Sarkozy sont des idiots utiles auprès des mahométans. EtC.
PG
M. TANDONNET a tant donné à tant d’hommes politiques versatiles et faussement anti-système et souverainistes intermittents, puisqu’ils sont toujours -comme lui maintenant à l’Elysée- demeurés dans la mouvance du RPR-UMP…..
Son commentaire sur les commentaires est en soi un chef d’oeuvre de duplicité : ils range les gens opposés au référendum dans l’enfer de ”l’extrême droite”, ce qui constitue un mensonge caractérisé. Car si il est un thème que ”l’extrême droite” a été la seule à défendre et a popularisé en France, avec Jean-Marie LE PEN, c’est bien celui du référendum d’initiative populaire, promis par J. Chirac en 1995 et jamais institutionnalisé, et que N. SARKOZY n’a pas non plus rendu possible, après s’y être également engagé.
Voilà pourquoi M. TANDONNET, réduit au silence par le secrétaire général de l’Elysée -passez MUSCAde – ne manquera guère dans le débat sur ces sujets : il donne lui-même tellement de gages précautionneux en recourant à la calomnie de l'”extrême droite anti démocratique” que face à la gauche il a déjà rendu les armes par avance.
Ses positions à la GUEANT dont il est l’inspirateur tout comme Patrick B. est celui de N. SARKOZY apparaissent plus comme des postures de communication que comme l’amorce d’une vraie politique.
Et c’est bien là où les gens qu’il a servis et qu’il sert ont failli et faillissent sur les sujets fondamentaux qui conditionnent l’avenir du fait français, redonnant ainsi à la gauche les clefs de l’Elysée en 2012.