Maître Collard répond à Présent sur son engagement auprès de Marine Le Pen. Extraits :
"Je suis pour l’établissement d’une hiérarchie des dépenses, c’est ce qu’il y a de gauche en moi. L’argent ne doit plus être gaspillé dans des festivités politiques. Six cents millions d’euros par an sont annuellement versés aux syndicats, dix-neuf mille postes de gendarmes et de policiers ont été supprimés et parallèlement l’insécurité nous coûte cent quinze milliards d’euros, il y a cinq millions de chômeurs et deux cent trois mille émigrés supplémentaires par an… En 2005 le rapport Pébereau sur la dette publique prévoyait la crise pour 2015. Nous devons faire soixante-dix milliards d’euros d’économie, nous avons un déficit commercial de soixante milliards d’euros et nous prêtons à la Grèce… Nous continuons à maintenir un système d’accueil qui appauvrit les gens vivant en France et on continue à s’entendre dire : « ne nous occupons pas des gens issus de l’immigration, occupons-nous des immigrés », au nom d’une doctrine qui n’a pour effet que de confectionner de bonnes consciences, celles de monsieur Ruquier, de monsieur Darmon par exemple, et qui nous conduisent au déficit. Je suis aussi un homme de gauche en ce sens que je ne veux plus voir d’argent gaspillé ! Je suis un homme de droite parce que je suis pour la régulation et l’ordre et parce que j’estime nécessaire de donner du pouvoir aux citoyens. La gauche a tué les contre-pouvoirs. Je ferai mienne la phrase d’Alain, « le citoyen contre les pouvoirs ». Marine veut avoir recours au referendum pour tous les sujets qui concernent la vie des citoyens. Elle veut supprimer le cumul des mandats, elle est d’accord avec moi pour que tout fonctionnaire passe un examen moral d’entrée et de sortie. Nous souhaitons une transparence totale. Le citoyen a le droit de savoir. C’est la droite démocratique qui s’oppose à la gauche stalinienne et à sa vie souterraine. Je suis pour que les procédures en diffamation soient fixées en deux mois, je veux que le bipartisme soit de règle dans toutes les émissions, qu’on n’ait pas le droit d’évoquer un problème qui stigmatise la gauche sans qu’il n’y ait un homme de droite pour faire face et inversement. On n’a pas le droit de salir quelqu’un sans que celui-ci ne puisse répondre. Il faut un contrôle de tous les budgets associatifs et condamner le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme."