Ce jour commence une discrimination comme il n’y en a jamais eu au cours de l’histoire, et cela dans « la patrie de la liberté et des droits de l’homme ».
Voilà déjà bien longtemps que je ne peux plus entrer dans une boutique, parce qu’il n’est pas question que je me mette une serviette hygiénique sur la figure.
Depuis le 21 juillet je n’ai plus le droit d’aller au cinéma, au théâtre, au concert.
Et à partir de ce jour je n’ai plus le droit d’aller au bistro ou au restaurant, ni de prendre le train ou l’avion.
Certains ont évoqué l’étoile jaune, mais la comparaison n’est pas pertinente : l’étoile jaune n’empêchait pas d’aller au restaurant ni de prendre le train.
Certains ont évoqué l’apartheid, mais la comparaison n’est pas pertinente : l’apartheid n’empêchait pas les noirs d’avoir leurs restaurants ni de voyager.
On pourrait aussi penser à la dhimmitude, mais la comparaison n’est pas pertinente : la dhimmitude n’empêchait pas les chrétiens d’avoir leur propre vie sociale et culturelle.
Si l’on s’en tient à cette discrimination précise entre vaccinés et non vaccinés (aggravée par la discrimination entre les accros du smartphone et ceux qui comme moi ne savent même pas ce qu’est un QR Code), je ne vois donc aucune comparaison possible dans l’histoire.
Nous sommes les lépreux des temps modernes. Et même pour certaines messes, les nouveaux lépreux ne sont pas autorisés.