De Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :
Le scandale, qui n’en est finalement pas un et qui secoue actuellement le milieu médical, démontre à quel point le sujet de l’avortement est englué dans une logique idéologique devenue totalement délirante. S’il ne s’agissait pas de l’avortement,nul doute que nous ne compterions plus les voix s’élevant pour dénoncer cette mascarade presque risible. Mais voilà, il s’agit de l’avortement … et on ne touche pas à cet acte érigé en veau d’or, devant lequel nous sommes tous obligés de nous prosterner sous peine de poursuites, frôlant une mise à mort symbolique !
Il y a quelques jours, alors que le le Syndicat des Gynécologues, présidé par le Dr de Rochambeau- qui s’était déjà illustré en septembre pour ses propos courageux contre l’avortement-venait de brandir la menace de grève sur l’IVG, un véritable tsunami des défenseurs du droit des femmes s’est immédiatement abattu sur lui. Plaintes, communiqués, menaces de suspension professionnelle, de sanctions exemplaires, déclarations diverses et variées sur le droit inconditionnel à l’avortement, en veux-tu en voilà, furent déversés tous azimuts sur ce pauvre syndicat ! Accusé par ces faux juges de haute trahison de la cause des femmes, d’ennemi de la liberté et bien plus encore de la République, il devint soudainement l’ennemi numéro 1 des soi-disant bien pensants garants de la démocratie, spécialement de nos ministres Agnes Buzyn et Marlène Schiappa .. Marlène Schiappa qui, rappelons-le, depuis l’ONU à New York, s’était empressée de réagir, pointant du doigt «une manière de faire qui n’est évidemment ni représentative de la France, le pays de Simone Veil, ni représentative des pratiques des gynécologues».
Une étudiante sage-femme poussa même le vice jusqu’à porter plainte contre le Syndicat des Gynécologues au motif que menacer de faire la grève des avortements était un acte qui contribuerait à déconsidérer la profession !
Il faut croire que plus c’est énorme et plus cela passe ! Et personne, a contrario, ne semble se demander si l’avortement ne serait pas plutôt l’acte par excellence qui déconsidère la
profession de sage-femme. Trop évident sûrement !
Au final, la grève des avortements aurait sans aucun doute sauvé des vies, mais le rouleau compresseur du totalitarisme en a décidé autrement. En France, entre la vie et la mort, on a bel et bien choisi : on préfère tuer au nom d’une pseudo liberté et accuser ceux qui tentent de sauver des vies, de délit d’entrave, d’entrave à la mort.
Michel
La république est homicide depuis son origine comme son maître Lucifer, auquel elle doit sacrifier des victimes innocentes…
A.F
La violence totalitaire de la “bien-pensance” avortiste est aussi une preuve de faiblesse.
Aux USA, le vent de l’Histoire pousse en faveur du mouvement pro-vie.