L’association Les Enfants d’Abord, qui rassemble des familles scolarisant à domicile, a diffusé (il y a deux semaines déjà… désolé !) un communiqué répondant aux menaces que fait peser le rapport de la commission "anti-sectes", attendu le 19 décembre. Extrait :
Nous doutons de la pertinence et de la validité d’un durcissement des contrôles de l’instruction en famille pour résoudre le problème des dérives sectaires. Dans un contexte similaire de lutte contre les sectes, l’encadrement de l’instruction en famille a en effet déjà été durci en 1998. Les familles, qui doivent faire une déclaration annuelle à la mairie et à l’inspection académique, sont déjà contrôlées chaque année par des inspecteurs de l’éducation nationale, qui viennent vérifier la progression des enseignements dispensés. Les familles subissent en outre tous les deux ans des contrôles sociaux visant à établir les conditions de vie des enfants. Notons d’ailleurs que ni les enseignants pour la partie pédagogique, ni les familles scolarisantes pour la partie sociale n’ont à supporter de tels contrôles, à un rythme aussi soutenu et régulier. Depuis 1998, cette pression sur les familles n’a pas éliminé le problème des sectes, pour la simple et bonne raison que la non scolarisation n’est pas la cause de l’appartenance sectaire. Cette pression n’a pas non plus entamé la détermination des familles à instruire leurs enfants puisque l’instruction à domicile progresse et se structure en France, à l’image de ce qui existe déjà dans de nombreux autres pays européens.
Le texte intégral est sur le blog de Philippe Maxence.