Une enveloppe contenant une balle et une photo de lui barrée d’une croix gammée a été adressée au président de la conférence épiscopale italienne, Mgr Angelo Bagnasco. Le chef de l’Eglise italienne avait été placé sous protection policière début avril après la découverte d’un graffiti hostile sur le portail de la cathédrale de Gênes.
Depuis plusieurs semaines, la presse fait état d’inscriptions menaçant ou critiquant le chef de l’Eglise italienne, écrites sur les murs d’églises de plusieurs villes d’Italie, à Florence, Bologne ou encore Bergame.
L’archevêque de Gênes, élu à la tête de la CEI en mars dernier, réaffirme régulièrement que la famille est fondée sur le mariage, et non pas sur toute autre forme d’union. Mgr Bagnasco a notamment qualifié de "dangereux et inacceptable" le projet de loi du gouvernement reconnaissant les unions de fait homosexuelles et hétérosexuelles adopté le 8 février. Une manifestation "pour la famille" est prévue le 12 mai à Rome, organisée par 21 associations catholiques.