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France : Société

Menottage d’adolescents : les médias ignorent la réalité des quartiers

Les médias s'inquiètent du menottage d'adolescents pour des broutilles. Mais c'est refuser de voir les conditions de travail des policiers et la réalité quotidienne des banlieues :

  • une adolescente de 14 ans, a été rouée de coups à la sortie d'un collège de Seine-Saint-Denis. Une cinquantaine de collégiens qui l'ont frappée sans retenue. 2 des agresseurs, un garçon de 15 ans et une fille de 16 ans, ont été placés en garde à vue.
  • dans un collège de Seine et Marne, il a été recensé plus de vingt conseils de discipline : coups de poing en cours, introduction d’une arme blanche dans les locaux, passages à tabac
  • Le 13 janvier, à Sannois (Val-d’Oise), muni de battes de base-ball, de clubs de golf et d’armes blanches, dont un sabre japonais, un groupe de jeunes n’avaient laissé aucune chance à Adrien. Il était âgé de 19 ans.

En lisant cela, on comprend mieux ce que dit ce policier :

"Je conçois que les menottes puissent être choquantes pour un adolescent, mais on ne sait pas ce qui peut se passer dans la tête de quelqu'un de 14 ans. C'est pour protéger la personne et nous même. On n'est pas des bourreaux d'enfants".

Et cet autre :

"Nous sommes contraints d'utiliser des techniques d'immobilisation professionnelle. On ne sait jamais à qui on a affaire. Et avec la politique de rendement demandée aux policiers, on n'a pas le temps de faire du cas par cas, de différencier le méchant du gentil".

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8 commentaires

  1. Il n’y a que moi que choque le dernier paragraphe ?
    C’est tout à fait le rôle d’un professionnel de la sécurité de faire du « cas par cas » : ils sont formés à cela justement !
    Qu’on mette des menottes à un excité ne me choque pas outre mesure : il faut bien le neutraliser et mon expérience montre que ça et/ou la douche glacée sont souvent nécessaire… mais qu’on utilise de MAUVAIS argument pour justifier une paresse intellectuelle ou professionnelle, ça, non !
    Sinon, on tire dans le tas systématiquement. Après tout, c’est un peu la technique américaine.
    Et on s’en lave les mains…
    [Dans les banlieues, même les professionnels sont dépassés. C’est dire l’état de la situation. MJ]

  2. Lorsqu’un adolescent s’est montré violent en utilisant une arme (baton-couteau, ou tout autre moyen..) il doit être menotté.Ainsi il prend conscience de sa faute. Et il doit subir une condamnation pénale: travaux,enfermement,(ne serait-ce que quelques jours).Laissons les bonnes âmes gémir, bonnes âmes toujours situées à gauche.Surprenant!

  3. Il faudrait savoir! Aujourd’hui, on insite les jeunes a s’émenciper de plus en plus tôt, à se comporter en “adulescent”. Et lorsqu’ils se comportent en voyoux, il faudrait les considérer encore comme des enfants. Lesforces de l’ordre ne font que leur travail. Quand on voit des enfants de 11 ans capables d’agresser des adultes, il faut s’attendre à tout de leur part. Le jour où l’un de ces malheureux jeunes qui n’aura pas été menotté par un policier compréhensif, lui prendre son arme de service et l’abattre, tout le monde criera au scandale….mais il sera trop tard. Alors mineur ou pas un voyou reste un voyou et doit être traité comme tel. Quant aux familles de ces braves petit(e)s, il ferait bien de se remettre en cause avant de cracher sur la Police.

  4. Le problème, c’est qu’il arrive que les policiers [pour faire du chiffre ?]interpellent les mauvaises personnes.Il y a quelques années, j’ai du intervenir pour un adolescent de 16 ans (donc mineur), suspecté d’avoir jeté des pierres sur les forces de l’ordre au Parc des Princes.J’ai pu le faire sortir de l’hôtel de police de la rue de la Faisanderie, dans la soirée.
    Ses camarades ont été présentés le lendemain à un juge, qui les a relachés aussitôt : il est vrai qu’il s’agissait d’élèves de Stanislas, établissement bien connu, mais pas particulièrement parmi les lycées classés à risques !

  5. j’ai vu un gosse de 16 ans, un an d’avance, aucun problème jusque là, menotté par la Police en plein lycée devant tous les lycéens. Il avait fait une bêtise relevant du simple conseil de Discipline Il venait d’une famille sans problème. Il était Scout d’Europe. Il n’y a jamais eu de violence dans l’établissement.

  6. Il y a également un problème de formation des policiers qui s’adressent à vous, même lors d’un simple contrôle routier, comme à des délinquants, aucune courtoisie et limite de l’agressivité.
    Fondamentalement ce qui exaspère c’est que les voyous semble mollement recherchés, aisément relâchés quand les gens ordinaires sont traqués pour stationnement dépassé ou autres âneries de ce genre.

  7. La violence n’est que la manifestation d’un mal-être dû en grande partie par l’introduction de la drogue dans les écoles. Si l’on commençait par surveiller cela d’abord, il y aurait moins de violence.

  8. @ Chlorate,
    Ils l’ont menotté PARCE qu’il était Scout d’Europe !
    @ VD,
    les policiers sont filtrés à l’entrée lors des concours, et “on” préfère les gens ressemblant le plus possible à la moyenne de la population….et comme nous ne sommes pas dans un pays de scouts de droite, mais de racailles encadrées par des gauchistes….

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