La Commission européenne a annoncé l’aboutissement des négociations avec le Mercosur sur un accord de libre-échange. Ursula von der Leyen a salué un texte équilibré répondant aux préoccupations agricoles européennes.
Emmanuel Macron et son gouvernement ont jugé l’accord “inacceptable en l’état”. L’opposition politique française, de LFI au RN, accuse le président de ne pas défendre suffisamment les intérêts agricoles nationaux. Le secteur agricole français, par la voix de la FNSEA, dénonce un “coup de poignard” porté aux agriculteurs et envisage un durcissement de sa mobilisation contre cet accord controversé.
Marine Le Pen a déclaré sur X :
Alors même que l’Assemblée nationale a rejeté le traité de libre-échange avec le Mercosur, la Commission européenne, s’essuyant les pieds sur le vote souverain des députés, impose son diktat. Ce coup de poignard dans le dos du peuple français est une menace sans précédent contre notre démocratie et une fuite en avant autoritaire que la France ne peut tolérer.
Marion Maréchal estime que la France doit bloquer le prochain budget de l’Union européenne pour répondre à la provocation d’Ursula von der Leyen :
Ursula von der Leyen vient d’annoncer, depuis l’Uruguay, la conclusion d’un nouvel accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.
La présidente de la Commission européenne a choisi de mépriser la parole de la France qui n’a cessé de répéter qu’elle s’opposerait à cet accord. Un défi politique qui s’ajoute au déséquilibre commercial d’un texte qui sacrifie l’agriculture française pour exporter des voitures allemandes.
C’est un rapport de force politique qu’elle engage contre tous les Français, massivement hostiles à l’ouverture de nos marchés à une concurrence déloyale, mortifère pour notre secteur agricole et périlleuse pour notre santé publique.
Les partis politiques français s’opposent unanimement à la conclusion de ce traité. S’il s’inclinait devant la pression d’Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron approuverait un véritable coup de force en faveur du centralisme bruxellois.
Contributrice nette au budget de l’UE, la France a tous les moyens d’empêcher la ratification de cet accord au Conseil. Emmanuel Macron doit interrompre toute participation de la France aux négociations sur le prochain budget annuel de l’Union européenne.
Alors que la Commission européenne entend bafouer l’intérêt, la souveraineté et la place de la France, le chef de l’État n’a pas d’autre choix que de ne rien céder dans le rapport de force politique qui nous est imposé par Bruxelles.
D’un accord commercial déjà désastreux, Ursula von der Leyen a décidé de faire du traité avec le Mercosur une étape supplémentaire d’asservissement des nations européennes à un super État bruxellois.
Pour une fois en sept ans, Emmanuel Macron doit être à la hauteur de sa mission. C’est l’avenir politique de toute la France qui est en jeu.
Topaze
La seule solution c’est le Frexit.
France Fougère
Marine Le Pen s’affirme de plus en plus.
Quant à Philippe de Villiers, à part parler – souvent – quand il a un livre à vendre !