Actuellement réfugiée à l'ambassade américaine de Khartoum, la jeune Soudanaise a raconté son accouchement en prison à des media britanniques :
"J'ai accouché enchaînée. Ce n'étaient pas mes poignets qui portaient des chaînes, mais mes jambes. Je ne pouvais pas écarter les jambes, les femmes ont donc dû m'enlever de la table. Je n'étais pas allongée sur la table. (…) Il est arrivé quelque chose au bébé. J'ignore si ma fille pourra marcher ou non à l'avenir."
Accusée par des musulmans d'avoir apostasié, Meriam, qui dit avoir toujours été chrétienne, a accouché de son second enfant en prison. Sous la pression internationale, sa condamnation à mort a été annulée le 23 juin. Mais dès le lendemain de sa libération, Meriam a été arrêtée à l'aéroport, les autorités soudanaises l'accusant d'avoir présenté un passeport étranger pour quitter le territoire. Une nouvelle procédure a par ailleurs été lancée contre elle par les personnes qui l'avaient dénoncée pour apostasie.