A la suite d’un accord de partage du pouvoir, les sociaux-démocrates (SPD) obtiendraient huit portefeuilles dans le prochain gouvernement, tandis que les chrétiens-démocrates en auraient six. Cet accord met fin à la présence de Gerhard Schroder à la tête du gouvernement allemand. Avec deux ministres de plus que la droite, les sociaux-démocrates font ainsi payer au prix fort aux chrétiens-démocrates le départ de M. Schroder. Mais avec Edmund Stoiber à l’économie, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU obtiennent toutefois un poste clé. Cette "grande coalition", selon l’expression en vigueur en Allemagne, doit encore être approuvée le Parlement, les partis ayant déjà donné leur accord.
Selon les termes de l’accord, le SPD aura les portefeuilles des affaires étrangères (où serait Schroder), des finances, du travail, de la justice, de la santé, des transports, de l’environnement et du développement. Quant à la CDU-CSU, elle obtient en plus de l’économie, ceux de la défense, de l’intérieur, de l’agriculture, de la famille et de l’éducation.