La Turquie doit respecter ses engagements envers Chypre afin de pouvoir poursuivre ses négociations d’adhésion à l’Union européenne, a déclaré Angela Merkel, à l’occasion de sa première visite officielle en Turquie en tant que chancelière allemande :
"La question de Chypre est un condition préalable. Il faut pouvoir règler cette question pour la continuation des pourparlers".
Elle a sommé Ankara d’appliquer le protocole dit d’Ankara et d’ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes. La Turquie a signé ce texte qui étend son union douanière avec l’UE aux dix Etats membres entrés dans l’Union en 2004, dont la partie grecque de Chypre, en juillet 2005. Ankara refuse d’appliquer cet accord à la République de Chypre, internationalement reconnue, mais que la Turquie ne reconnaît pas.
henri
Allo Chirac, vous êtes sourd?
Angela Merkel a besoin de vous.
Quoi, vous n’êtes pas d’accord avec elle.
Cette femme c’est le seul homme dirigeant en Europe!
Olivier Arcachon
Angela Merkel, la “Margaret Thatcher” allemande ?
Elle semble faire montre d’une liberté de ton bien appréciable : tant sur les propos de Benoît XVI que sur la Turquie, elle exprime le “correctement indicible”.
C’est bien agréable.
guru
cette histoire de reconnaissance de Chypre n’est qu’un rideau de fumée turque.
L’islamiste Erdogan fait mine d’y attacher une importance capitale, ne lâche rien dessus, pour le moment venu (les paris sont ouverts) accorder “au nom de l’ouverture et du projet européen de la Turquie” une reconnaissance de Chypre comme os à ronger à Bruxelles.
Ca débloquera d’un coup les dernières réticences des élus européens opposés à l’entrée de la Turquie. Ceux ci seront désarmés d’un seul coup puisque toute leur argumentation ayant refusé les véritables enjeux de fond du débat (qu’est ce que l’Europe, Europe et racines chrétiennes, composition ethnique de l’Europe, Turquie en Asie, danger géopolitique à côtoyer Irak, Syrie et autres) ne repose finalement que sur 3 points somme toute mineurs (1.Chypre, 2.les droits de l’homme 3.le génocide arménien).
wait and see