"Messieurs, autrefois, un concile s’assembla pour décider cette grande question : savoir si la femme a une âme…"
Cette phrase prononcée le 22 mars 1848 par une femme dénommée Bourgeois est sans doute à l’origine d’une des contre-vérités les plus complaisement répandus contre l’Eglise. Anne Kling propose sur son blog, un texte permettant de faire le point sur cette désinformation et de rétablir une vérité…toute simple. Et de conclure :
"Il nous reste à écrire à tous les propagateurs du bobard pour leur faire gentiment honte de leur inculture. Même s’ils ne rectifient pas la calomnie, ils hésiteront peut-être à l’employer une nouvelle fois. "Errare humanum est…"
Yves Daoudal
Phrase historique:
“Les docteurs de l’Eglise en France se sont interrogés pendant des siècles sur le point de savoir si les femmes avaient une âme.”
Michel Rocard, Premier ministre du gouvernement français, conférence de presse à Matignon, 1990.
Denis Merlin
Comme le “droit de cuissage”, la légende sur Galilée, sur l’Inquisition etc.
Cela est d’autant plus absurde que l’Ecriture, le Pentateuque de Moïse que les les Juifs lisent depuis trois mille cinq cents ans, dit “homme et femme il les créa” et que l’Ecriture est pleine des faits et gestes des héroïnes de l’Ancien Testament.
Ceux qui colportent ces absurdités sont d’autant plus coupables qu’ils sont l’occasion mépris pour leurs propres ancêtres.
Marc
C’est d’autant plus ridicule que l’être humain le plus vénéré par l’Eglise est une femme : la Vierge Marie.
Peut-on imaginer que l’Eglise se soit posé une seule seconde la question de savoir si la mère du Sauveur avait une âme ???
Agnès
Bravo de tordre le cou à une ânerie répétée à l’envi par des ignorants et/ou malfaisants ! Si la femme n’avait pas d’âme pourquoi -(sans même parler de la Vierge Marie) – tant de saintes et martyres ???
En son temps, Régine Pernoud avait consacré un chapitre entier à ce thème pour en démontrer l’absurdité. Il s’agit de “La Femme sans âme”, chapitre VI de son excellent ouvrage “Pour en finir avec le Moyen-Age”. Cela vaut la peine de le relire en entier.