Une jeune femme, violée par l'homme de 39 ans qui a été arrêté pour un nouveau crime, a déclaré :
"Les armes, c'est les mêmes (…) il y avait le tournevis et le couteau comme pour moi. Le jogging, c'est la même chose, il a dû attendre de la même façon. Je lui ai fait croire qu'on allait devenir amis parce que moi non plus j'avais pas de famille. On savait qu'il allait recommencer, moi je le savais, tout le monde le savait en fait. Quelque part, il a un grain, et ce grain, il est dans sa tête et on peut pas lui retirer. Il a ce grain (…) Il est né avec. Ce grain il l'aura à vie, c'est pas parce qu'il va ressortir de prison qu'il l'aura plus. Et puis il recommencera s'il doit ressortir. Je m'y attendais un peu, je savais pas quand, mais je m'y attendais un peu, soit qu'il recommence, soit que j'entende parler de lui (…) C'était prévisible.
J'ai pas été étonnée, mais j'ai été écoeurée (…) Il n'y a pas de mots, je peux pas expliquer. J'ai tout de suite pensé à elle, je me suis dit : c'est pas possible, il aurait dû rester en prison… Au moins elle aurait été sauvée, elle a presque le même âge que moi. Je sais aussi à quel moment elle savait qu'elle allait mourir. Qu'il soit en prison c'est bien, mais on s'en fout. Maintenant il a foutu une autre vie en l'air".
Ce chauffeur-livreur était en libération conditionnelle depuis un an, après une condamnation en 2006 à une peine de 10 ans de réclusion criminelle pour avoir violé une joggeuse sous la menace d'une arme. Il avait été libéré au bout de 4 ans. Cette affaire devrait relancer le sujet de la vraie perpétuité, voire de la peine de mort.
HB
“Cette affaire devrait relancer le sujet de la vraie perpétuité, voire de la peine de mort.”
ça,faut pas rêver!
J’aimerai y croire, mais les viols, les meurtres, faits par des récidivistes sont innombrables, depuis longtemps, et cela n’a jamais rien changé!
Pourquoi cela devrait-il en être autrement maintenant?
Rien ne se fait par hasard, et cette politique effrayante de laxisme envers les criminels et de pénalisation des victimes, est volontaire, déterminée et inexorable!
Cela fait partie du renversement des valeurs qui nous fait appeler bien ce qui est Mal et mal ce qui est Bien!
Cela changera, mais pas tout de suite et uniquement dans le sang et la violence!
Eschatologie? Non, mais manifestement une fin de civilisation.
Il est encore temps de relire St Paul (Ephésiens, VI, 16) et l’Apocalypse, que tout le monde peut comprendre entre autre grâce au Vénérable Barthélémi Holzhauser.
Denis Merlin
L’auteur du viol avait été condamné pour viol aggravé, contrairement à ce que prétendait votre commentateur défenseur des magistrats sous votre précédent post sur cette affaire.
Ce commentateur donnait ensuite des précisions comme pour laisser entendre qu’il s’y connaissait lorsque je disais que le viol “simple” était habituellement puni de 6 ans d’emprisonnement. Il disait que je devais avoir l’habitude des juridiction de la région parisienne, mais pas de celles de province, plus sévères selon lui… (ou l’inverse peu importe le mensonge).
L’auteur du crime avait bien été condamné pour viol aggravé, viol avec arme (article 222-24 du code pénal) et encourrait de ce chef 20 ans, (vingt ans) de réclusion, il avait été condamné à 10, il avait été libéré au bout de quatre par le juge de l’application des peines.
Nouvelle preuve que les technocrates justiciers qui nous servent de magistrats ont besoin d’être entourés, assistés d’un jury populaire surtout pour l’application des peines, surtout pour les criminels. C’est le peuple qui doit contrôler l’application des peines qu’il édicte.
Les magistrats doivent être soumis à l’élection au suffrage universel. Il faut réformer, voire supprimer l’Ecole nationale de la magistrature.
Le témoignage de la dame victime de cet individu est fort intéressant, car elle est la représentante du peuple contre la technocratie “judiciaire”.
Elle est l’égale du juge de l’application des peines ; nos petits maîtres magistrats feraient bien de s’en souvenir.
Lusso
Rétablir la peine de mort, c’est souhaitable, mais ce n’est pas suffisant.Pour comprendre la portée de la peine capitale il faut, à mon sens, adhérer aux principes moraux élémentaires, comme celui de la faute et de la peine, de la responsabilité individuelle, aujourd’hui diluée dans la phraséologie rousseauiste qui reporte systématiquement la responsabilité des actes délictueux sur la société, l’enfance malheureuse, les inégalités sociales etc…Tout le monde est coupable…et donc personne. Car “tout le monde”, c’est toujours les autres, jamais moi.Rien n’est plus étranger au christianisme pour qui c’est le sujet qui est responsable de ses actes, pour peu qu’il jouisse d’un usage minimum de la raison.
SD-Vintage
Le meurtrier portait-il au moins un bracelet électronique ?
Anard
Mr badinter est aussi responsable avec tous ceux qui ont voté l’abolition de la P de M
Jean Chavagneux
Ce blog pose la vraie question, celle de la détention à perpétuité, voire de la peine de mort. Il faut rappeler sans cesse que ce n’est pas un juge de l’application des peines qui décide des peines mais bien un jury populaire de neuf citoyens. Encore une fois, ce criminel devait de toute façon sortir prochainement, juge ou pas! Et ce, du fait de la faiblesse de la peine, n’en déplaise à un de mes contradicteurs qui se pique de connaître le monde judiciaire. (NB : les peines des cours d’assises de Paris sont vraiment plus légères qu’en province, ; n’importe quel professionnel le confirmera) La libération conditionnelle n’a fait qu’anticiper un problème et, de ce qu’on nous dit de la personnalité du criminel, il y aurait de toute façon eu une victime. (Si horrible cela puisse-t-il paraitre)
Maintenant, il y a lieu d’interpeller vivement nos députés sur ces questions de perpétuité. Quant aux partisans de la suppression des juges pour les remplacer par des citoyens élus, il ferait bien de se souvenir de la Terreur. C’est exactement le système qui avait été mis en place par nos chers révolutionnaires. Je vois mal comment on peut regretter les comités de salut public.
Bertrand
ce juge là qui le jugera pour homicide involontaire moi la famille je porterais plainte contre lui.
Et aussi les experts médicaux qui ont perser dans sa descision
Comment peut -on laisser un malade en liberté au bout de 4 ans s’il était sûr de guérison de ce malade il aurait dû le prendre chez lui avec sa femme et enfants
prendrait-il ce risque…..non bien entendu
Bertrand
Et aussi les experts médicaux qui ont perser dans sa descision….?
faute de frappe peser bien entendu
autant pour moi
mm
Que veut dire PERPETUITE ?
Pour le commun des mortels : jusqu’à la fin de la Vie, jusqu’à la mort !
Pourquoi employer ce terme qui ne signifie pas la réalité de ce qui est appliqué ?
La perpétuité devrait être la peine qui remplace la peine de mort et le tueur devrait être enfermé jusqu’à la fin de ses jours.
Quant à la libération conditionnelle, on comprend mal qu’elle s’applique dès la moitié du temps d’incarcération. C’est ne pas respecter la sentence du jury populaire.
Depuis la suppression de la Peine de mort, ce sont les assassins qui sont heureux et les victimes (et familles) qui sont condamnées et sans remise de peine !!!
Denis Merlin
Jean Chavagneux (probablement un pseudonyme), qui doit être magistrat, doit bien comprendre que s’il avait seulement fait ses sept ans et demi (remise de peine pour bonne conduite), il aurait été en prison au moment de l’assassinat (j’apprends que l’auteur aurait pratiqué des “repérages” avant le passer à l’acte, il s’agit donc d’un assassinat).
Je ne me pique de rien du tout. J’ai entendu dire que le viol “simple” était puni de six ans de réclusion (la loi prévoit quinze ans) pour un premier crime puni. Ce n’est qu’une habitude que les cours d’assise peuvent changer sans en avoir à référer à quiconque (théoriquement du moins).
Cet élément me faisait soupçonner que s’il avait été condamné à 10 ans, c’est qu’il s’agissait d’un viol aggravé, ce que ne précisait pas la dépêche. Mon hypothèse s’est vérifiée.
Je reconnais encore dans les propos de monsieur “Chavagneux” la vanité habituelle des milieux judiciaires. Ils se croient composés d’une humanité d’une catégorie supérieure. Ils font partie d’un groupe d’initiés au droit (entendu à la façon positiviste) et aux “combinazione”.
J’ai un souvenir cuisant des habitudes des milieux judiciaire (il peut y avoir des exceptions qui ne sont malheureusement que des exceptions), lesquels commettent beaucoup de fautes contre la loi positive et contre la morale.
Je ne suis pas seul puisqu’il existe une association groupant les “victimes de la justice”.
Désolé “monsieur Chavagneux”, mais la confiance, cela ne sert qu’une fois.
La technocratie des magistrats ne sera guérie que par le peuple.
Jean Theis
On devrait connaître le nom de ces “juges” comme on connait ceux des assassins qu’ils relâchent et de leurs victimes..
Sinon il vont continuer tranquilles .dans l’anonymat.
free
Ce sont des malades … donc pas des criminels ? Ainsi ils n’iront pas en prison, mais en établissement pour “malades difficiles”, après avoir été déclaré irresponsable de leurs actes. Voilà un aspect des choses qui me choque. Avec la conjoncture sociale actuelle, attendons nous les prochains mois, avec l’approche de l’hiver, à voir une recrudescence des crimes ; “il est préférable d’être en prison qu’à la rue” avait dit un condamné.
la contre-révolution, c'est la surnaturelle charité, en actes
– version corrigée d’une faute de sens –
la question que je me pose est celle des fondements du droit, nous sommes dans une conception purement technique et le droit n’est plus relié à un système de valeurs transcendantes.
le vrai problème est qu’en amont il n’y a pas de valeurs incontestées, seules existent des procédures, et celle-ci sont instrumentalisées ou détournées sans que la probité ou la conscience morale ne s’en émeuvent chez certains.
pourquoi respecter la sentence d’un jury d’assise, puisque ce dernier n’est jamais qu’une procédure comme une autre ?
Si les lois qui existent étaient reliées à une idée commune du vrai, du juste et du bien elles auraient un tout autre poids. Ce poids elles ne l’ont plus. Socrate selon Platon meurt pour la sainteté des lois de la cité d’Athènes. ici des groupes de pression on tout simplement confisqué la loi en introduisant effectivement de nouvelles divinités dans la cité politique, au point que personne n’imagine un parlementaire ou un philosophe de média boire le poison prescrit par le juge, pour ne pas contredire des lois édictée selon l’ordre transcendant qui constitue le cosmos.
Socrate serait sans doute interné ou on publierait selon sa coloration médiatique une tribune de lui dans le monde, ou le figaro avant que “l’actualité” trépidante ne l’ait complètement fait oublier.
en réalité ce droit technique n’est pas un droit complet, il n’a de raison d’être que parce que l’on admet qu’un consensus sur les “valeurs” est impossible ou encore serait la source même de la guerre civile. pourtant au train où vont les choses il se pourrait que la guerre civile arrive durablement jusqu’à la salle des pas perdus.
les catholiques qui ont cru que l’on pouvait ériger la cité politique en dehors d’institutions marquées publiquement par leur doctrine et conception des choses n’ont pas permis une laïcité mais un arraisonnement du droit par un irrationnel paradoxalement et terriblement procédurier.
pour enrayer la chose il faut tout simplement ne plus accepter que les mots n’est pas leur vrai signification. “perpétuité” veut dire perpétuel et droit veut dire rectitude. (brûlez le robert, ouvrez un vieux littré !)
la peine de mort est une chose délicate, en tous les cas la manière dont cette dernière à disparue n’est pas le fait d’une consultation démocratique, et il se pourrait bien que la disparition des châtiments ait permit à bien des appétits en col blanc, bleu ou de cuir, de se draper dans une humanité et une sensibilité très opportunistenqui ne tient aucun compte des personnes outragées baffouées, tuées ou effectivement asservies, au nom d’un amour de l’humanité bien trop général des plus suspects.
le droit européen, le droit international ne semblent pas exempt non plus de ces même tares, aussi même si actuellement on laisse pourrir des situations pour permettre des changements de légitimité (80% des lois sont depuis des années décidées ailleurs qu’en France) par la manoeuvre du fait accompli, les mêmes faiblesses produiront les mêmes conséquences, le règne des technocrates, et les filouteries procédurières en lieu et place de la justice et de l’équité.
la déconsidération du travail des policiers d’un côté et les attitudes incompréhensibles des juges et magistrats de l’autre, rivés aux procédures trouve là son origine.
on peut parler de pacte républicain ou encore de contrat social, c’est de la fiction juridique, notre droit,, nos devoirs sont en fait enracinés dans la conception catholique du monde, ils faut donc faire valoir le bien et prendre le taureau par les cornes. ne pas voter pour des gens qui ne protestent pas contre ce droit émasculé et réintroduire à son niveau où que l’on soit le sens vrai des choses. Notre premier devoir en matière de droit c’est la justice du langage. et elle doit être impitoyable.
si la perpétuité n’existe pas et bien changeons sauvagement tous ces termes technocratiquement (constructivistes) vidés de leur sens.
renversons la perspective technique, le sens, existe, il suffit de le laisser agir.
le droit ne sera le droit que si nous sommes moralement et intellectuellement probes.
Jean Chavagneux
Denis Merlin (dont il faut croire que ce n’est pas un pseudo)a peut-être des raisons légitimes d’être mécontent de la justice. Nul n’en disconvient! Mais ça ne forge pas un programme. Hurler avec les loups “à mort le juge!” peut réconforter mais c’est bien stérile. Désolé mais pas besoin d’être magistrat (pourquoi en voir partout?) pour comprendre que s’acharner sur une personne est contre-productif. Il faut bien sûr demander, voire exiger de vraies peines de prison. Pour les fous dangereux une seule solution (si on est allergique à la peine de mort) : la perpétuité!!!
Denis Merlin
Je ne fais que dénoncer un état de fait intolérable, je n’ai rien contre les magistrats personnellement.
Cette dénonciation m’amène également à réfléchir aux conditions d’une vraie justice, je les trouve principalement dans le “Compendium”.
Je préconise un abandon du positivisme juridique au profit du droit naturel et une accentuation du rôle de la déclaration universelle des droits de l’homme qui est l’expression fondamentale du droit naturel, je préconise une plus forte participation du peuple à l’oeuvre de justice pénale.
Ce qui éviterait les scandales à répétition (Outreau, Galinier, drapeau français à 1 €, Simonnot et les innombrables scandales qui ne parviennent pas à la connaissance des médias).
Ce sont des propositions.
En revanche le non-magistrat “Chavagneux” qui est peut-être ou peut-être pas magistrat (on ne saura pas) n’a qu’une réponse à mes objections : l’insulte.
En cela même s’il n’est pas magistrat, il en a l’esprit.
Je n’ai jamais dit “à mort le juge”.
Les magistrats tels qu’ils sont rendent un certain nombre de services et sont, pour l’instant, irremplaçables. Ils ont une mission dangereuse au service du bien commun et je ne mésestime pas leur courage. Mais c’est parce que je les aime que je voudrais leur progrès. Ils y gagneraient l’affection du peuple car aujourd’hui ils l’ont perdue.
Aline Gerfaut
Tout ces débats sont bien confus : il me semble que les jurys d’assise sont bien des représentants du peuple or en l’espèce le jury avait prononcé une condamnation bien légère. Je ne vois donc pas bien en quoi renforcer l’intervention du “peuple” améliorerait les choses.
Quand à élire les juges…nous élisons bien les députés, sont-ils meilleurs pour autant?