Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Après ses accusations contre les juges de la Cour suprême du Mexique d'avoir été soudoyés pour reconnaître constitutionnel le « mariage » gay et ses atours, le cardinal Juan Sandoval Iñiguez est sous le coup de poursuites pour « dommage moral » de la part du gouverneur de la ville de Mexico, Marcel Ebrard, qui jouit en cette occurrence du soutien d'une bonne part des élus fédéraux du pays.
En réponse à ces poursuites le porte-parole du diocèse de Guadalajara, Antonion Gutierrez Montaño a déclaré […] que le cardinal était en mesure de prouver ses dires si nécessaire, ajoutant que celui-ci n'entendait ni se rétracter, ni présenter ses excuses. « Cette menace ne l'effraie pas du tout », a dit le porte-parole, ajoutant que le cardinal avait lui aussi le droit de faire ce qu'il estimait juste s'il était calomnié. […] l'épiscopat mexicain a serré les rangs autour du cardinal, à travers notamment un communiqué des responsables de la Conférence des évêques du Mexique publié mardi. Ils ont exprimé leur « désaccord total avec le verdict de la Cour suprême » et dénoncé son manque de respect à l'égard de l'essence même du mariage entre un homme et une femme. Loin de se laisser impressionner par les annonces de poursuites, la hiérarchie catholique mexicaine a au contraire multiplié ce genre de déclarations. Hugo Valdermar, le porte-parole de l'archidiocèse de Mexico, toujours cité par LifeSite, a accusé Marcelo Ebrard « et son gouvernement d'avoir créé des lois destructrices pour la famille, dont les dégâts sont plus importants que ceux du narco-trafic ; Marcelo Evrard et son parti, le PRD, ont essayé de nous détruire ». Valdemar est à son tour sous le coup de poursuites… Il a rappelé qu'en un an d'avortement légal, deux fois plus d'enfants ont été tués qu'il n'y a eu de victimes dans la guerre des trafiquants."