Au Burkina, Monseigneur Bazile Tapsoba, évêque de Koudougou, a soutenu la famille, dans son sermon de la messe de Noël. Il a exhorté ceux qui vivent en union à plus d’entente car les disputes sont légion dans les couples. Femme comme homme, chacun, a-t-il souhaité, doit faire preuve de compréhension, de fidélité, d’humilité et de respect mutuel afin que le foyer soit un véritable havre de paix. L’évêque a aussi dénoncé le libertinage. De nos jours, la sexualité, a-t-il souligné, est banalisée sinon bafouée. Ce qui n’est pas sans conséquence pour la pratique religieuse.
Mgr Basile Tapsoba n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer l’avortement. Cette pratique est un crime abominable que l’Eglise catholique proscrit. C’est pour montrer la méchanceté, le côté infamant de cet acte, que les évêques ont demandé aux prêtres de ne pas absoudre les péchés d’un ou d’une fidèle qui vient se confesser et qui s’accuse du péché d’avortement, s’ils n’ont pas reçu explicitement de leurs évêques le pouvoir de le faire.
La vie est un inestimable trésor qu’on ne doit pas détruire mais plutôt promouvoir et protéger. Les parents et la société devraient jouer ce rôle et le système éducatif devrait être mis à contribution à cet effet pour permettre aux enfants de s’épanouir. L’évêque a signifié aux jeunes filles et femmes qui pratiquent l’avortement que les raisons qu’elles avancent souvent comme les pesanteurs socioculturelles ou certains préjugés ne justifient pas leurs actes coupables et ne doivent pas les amener à ôter la vie d’un innocent.
JACQUES-FRANCOIS
A quand la même déclaration de nos évêques de France ?
En ce jour de la St Sylvestre, il est permis de rêver, non !
Maranatha !
Merci !