Dans un long entretien publié sur le site d’information de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (DICI), son supérieur général, Mgr Bernard Fellay, exprime sa reconnaissance à l’égard de Benoît XVI :
Si on veut, et certainement on veut une restauration de l’Eglise, c’est là qu’il faut aller. C’est à la source, et la source, c’est la messe. Pas n’importe quelle liturgie, une liturgie, j’ai envie de dire, extrêmement sainte. Sainte à un point inimaginable. D’une sainteté extraordinaire, vraiment forgée par l’Esprit Saint à travers les siècles, rédigée par des papes saints eux-mêmes, et donc d’une profondeur extraordinaire. Il n’y a absolument aucune comparaison entre la nouvelle messe et cette messe-là. Ce sont vraiment deux mondes, et j’allais dire, les chrétiens un peu sensibles à la grâce s’en rendent compte bien vite. Bien vite. Hélas, aujourd’hui, on constate que beaucoup ne le voient même plus ! Mais pour moi c’est évident que vouloir la restauration de l’Eglise doit commencer là. Donc c’est pour cela que je suis profondément redevable au pape Benoît XVI pour avoir remis la messe. C’était capital, c’est capital. La Fraternité soigne la messe, veut cette messe, et elle soigne aussi celui qui la dit, et il n’y en a pas trente-six, c’est le prêtre. Donc c’est vraiment le but même de la Fraternité : le sacerdoce, le prêtre, former les prêtres, aider les prêtres, sans aucune limitation, non, pas de limitation, on n’a pas d’exclusivité pour quelqu’un, non ! C’est le prêtre tel que Notre Seigneur l’a voulu. En lui rappelant, justement ces trésors qu’aujourd’hui beaucoup ignorent. C’est tragique. »