La
messe selon la forme extraordinaire continuera d'être célébrée librement sans aucune limitation par le pape
François. C'est
l'opinion du célèbre théologien et liturgiste, Don Nicola Bux, consultant auprès de la Congrégation
pour le Culte Divin, exprimé dans un entretien dans le quotidien
napolitain Roma.
«Le
mouvement en faveur de la liturgie traditionnelle continuera
certainement parce que la succession des papes ne rompt pas la
continuité de la tradition et celui qui succède à un prédécesseur n'a
pas inventé de nouveau l'Eglise". "Parfois, on croit que le pape, dans son bureau, doit faire
prévaloir ses vues personnelles, mais ce serait très inquiétant. Il est
clair que chaque Pontife a son propre tempérament et son histoire, et ce ne sont pas eux qui vont l'emporter, mais toujours
le bien de l'Église. Le Pape est un ministre, mais il n'est pas le
maître, comme l'a également réitéré par le Pontife actuel".
Quant à l'attitude du pape François envers le Motu Proprio Summorum Pontificum quand il était évêque de Buenos Aires, selon Don Bux, le cardinal
Bergoglio n'a "pas fait obstacle à l'application du Motu Proprio".
L'intérêt pour la liturgie traditionnelle, selon don Bux, est liée à la nouvelle évangélisation.
"En
ce moment de grave crise de la foi, une liturgie mystique célébrée avec
dignité peut être d'une grande aide pour les personnes à la recherche
pour trouver Dieu. Historiquement, les grands convertis ont été frappés
par la grâce alors qu'ils assistaient aux rites solennels et à l'écoute de chants
extraordinaires".