Jeanne Smits a traduit un texte de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, en faveur du bon scolaire :
"Nous devons faire pression sur nos législateurs, avec respect mais vigoureusement, pour qu’ils inscrivent dans la loi le [libre] choix de l’école. D’abord, nous devons être clairs. Le bon scolaire, ce n’est pas « un soutien public pour les écoles confessionnelles ». Cet argument est tout bonnement faux. Aucun bon ne va à aucune école, qu’elle soit confessionnelle ou non. En revanche, le bon scolaire rend le pouvoir du choix de l’éducation aux parents, à qui précisément il appartient. Ce faisant, le bon scolaire rend toutes les écoles plus responsables de la qualité de l’éducation qu’elles offrent. Les parents reçoivent le bon scolaire. Les parents choisissent l’école. Cela est parfaitement sensé. Si une école offre une éducation de piètre qualité aux jeunes, les parents, très justement, voteront avec leurs pieds – et leurs bons. Evidemment, la plupart des écoles catholiques font l’inverse : elles offrent une éducation forte, dans un environnement sûr, en focalisant sur le développement d’un bon caractère moral. Voilà pourquoi les parents sont si malheureux de les voir fermer. […]
Au cours de la semaine qui vient j’écrirai à chaque sénateur d’Etat et à chaque représentant du territoire de cet archidiocèse pour faire pression pour qu’ils adoptent le bon scolaire. Et je continuerai de le faire jusqu’à ce que le bon scolaire devienne la loi. J’espère que mes frères évêques et pasteurs de tout l’Etat en feront autant. Plus important encore : notre peuple catholique doit faire la même chose. Mais si, les élus écoutent ! Et ils agissent lorsque le bruit devient suffisamment fort. […]"