L’évêque d’Angoulême a été élu au fauteuil de René Rémond. Il indique :
"J’en suis honoré, sans aucun doute ! Toutefois, au risque de passer pour un naïf, je ne perçois pas cette élection comme un honneur mais d’abord comme une mission. Je ne suis pas appelé à changer de vie. Je demeure évêque d’Angoulême, pasteur de terrain, et continuerai à être heureux de rencontrer des jeunes que je confirme et les hommes et les femmes qui participent au déploiement pastoral du diocèse. Je serai plus à même d’exercer ma fonction de “pontife” au sens propre du terme, étymologique – “celui qui bâtit des ponts” –, qui est du rôle de l’évêque.
Je rencontre de manière habituelle des pauvres, des gens du quart monde, qui sont quelquefois des proches. Des gens qui se sentent dévalués dans l’existence, méprisés, oubliés. Je serai aussi appelé à rencontrer des gens plus illustres et plus célèbres, en sachant que ces hommes et ces femmes sont conscients qu’il faut toujours se regarder soi-même, au-delà des apparences humaines et mondaines. Je ferai de mon mieux pour les y encourager.
À travers cette élection, c’est l’Église catholique qui est représentée à l’Académie comme une source de compréhension en profondeur des réalités de la vie, comme un appel à ne pas oublier l’invisible et l’éternité".
Pascal G
Ainsi selon Mgr DAGENS l’Eglise catholique n’est représentée à l’Académie Française que comme une “source de compréhension en profondeur des réalités de la vie, comme un appel à ne pas oublier l’invisible et l’éternité”. S’il s’en contente, cette profession de foi qui ne mentionne pas le fait chrétien, Jésus-Christ, pourrait être celle d’un Franc-maçon ou d’un bouddhiste, voire d’un adorateur de SHIVA.
Sa présence parmi les Immortels ne dérangera aucun des conformismes moraux ou intellectuels du moment : d’où son élection.