Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble, a présenté à La Croix l’état d’avancement du groupe de travail qu’il préside sur le thème « le phénomène social de l’avortement et éducation des jeunes ». Extrait :
"Nous avions prévu trois étapes. La première a consisté à faire le point sur la situation de l’avortement en France. Dans un deuxième temps, nous avons enquêté auprès des diocèses et auprès des associations de fidèles sur ce que fait l’Église dans ce domaine. Le troisième temps sera consacré à l’éducation des jeunes. […]
Un premier constat marquant est que l’avortement s’installe dans les mœurs et les esprits. Et en même temps, il provoque beaucoup de souffrance. Même chez les médecins qui pratiquent des avortements, il y a de grosses questions qui demeurent. Un deuxième constat est le sentiment d’impuissance que nous pouvons avoir dans l’Église face à cette situation. Or il nous faut garder l’espérance et penser que nous avons des choses à dire et à faire. Nous ne pouvons pas nous contenter d’être dans la condamnation mais nous devons faire des propositions. Nous avons notamment des choses à faire dans le domaine de l’écoute et de l’accueil."
A noter que l'association Choisir la vie, fortement impliquée dans la Marche pour la vie chaque année en janvier, développe une action décentralisée au travers de sections locales ou de groupes régionaux autonomes, favorisant notamment le secours aux enceintes en difficultés. Et la Marche pour la vie permet de faire connaître cette action et de faire appel aux bonnes volontés pour cette action quotidienne indispensable.