Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne est responsable du groupe de travail sur « le phénomène social de l’avortement » au sein de la Conférence des évêques de France et il répond à Famille Chrétienne :
"Cette manifestation est nécessaire. La Marche pour la vie est une cause juste. Il faut bien sûr tout faire pour, qu’en France, il n’y ait plus un seul avortement (…)
supprimer la notion de détresse revient à nier la réalité de ce que vivent bon nombre de femmes qui avortent. La question de l’avortement touche au fondement de la société, à la personne humaine, au sens de la vie. Interrogeons-nous : comment cela se fait-il qu’un enfant à naître devienne un gêneur ? Les pouvoirs publics doivent prendre conscience qu’on ne peut favoriser les libertés individuelles en s’appuyant sur une vision étriquée de la personne.
Nous devons trouver l’attitude juste, évangélique, afin d’aider les femmes en situation de détresse sans les faire culpabiliser, et les hommes, afin qu’ils assument leurs responsabilités. Il nous faut aussi travailler à l’éducation des jeunes. Dans les diocèses, des initiatives existent, mais pas suffisamment. L’avortement est un acte de désespérance. Nous, Église catholique, devons être témoin de l’espérance, et proclamer l’évangile de la vie, cette bonne nouvelle qu’est la beauté de l’amour humain, de la sexualité, de la famille !"