L'archevêque de Rennes a écrit :
"[…] Aucun
bricolage juridique ne supprimera la réalité du mariage et de la
filiation, qui sont avant tout des données anthropologiques majeures et
vitales pour toute société, comme l’ont relevé bien des études sur les
diverses civilisations. Reconnue par Israël comme le don inouï de Dieu,
cette réalité est devenue avec le Christ Seigneur un sacrement.
La
loi civile, qui ne peut être une simple construction, au risque de
verser dans l’arbitraire, a la mission de considérer le réel avec
respect en vue du bien commun, et de protéger les personnes. On ne
construit l’avenir que sur le réel. Ici, il s’agit du réel de l’homme et
de la femme, de leur fils ou fille, tous égaux en dignité, dans leur
éloquente différence qu’elle soit sexuelle ou générationnelle. […]"