Benoît XVI a accepté la démission du cardinal Levada et a nommé l'évêque de Ratisbonne, Mgr Müller à ce poste.
Mgr Gerhard Ludwig Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi
9 commentaires
Publier une réponse
Vous devez avoir un compte pour publier un commentaire
Marie (pas mon homonyme)
Voilà une excellente nouvelle. Un homme qui vole haut,un prêtre ardent, un théologien solide, un ami personnel de notre Pape .
senex
Renforcement de l’aile allemande.Les italiens sont furax…
PK
S’il est du même niveau qu’un de ses illustres prédécesseur qui vient de le nommer, on lui souhaîte bonne chance et on prie pour qu’il œuvre avec beaucoup de résultats.
RL
D’après l’article de la Croix d’aujourd’hui, Mgr Müller a l’air plutôt progressiste (proche de Gutierrez) et critique vis-à-vis de la FSSPX.
Espérons que cela ne nuise pas au processus de rapprochement en cours…
La Sainte Eglise
Une nouvelle plutôt inquiétante… Lu sur le Forum Catholique:
Mgr Gerhard Ludwig Müller, l’évêque de Ratisbonne a exigé que Mgr Williamson “quitte l’état ecclésiastique de gré ou de force”, que les évêques de la FSSPX quittent leur fonction épiscopale, que Zaitzkofen (le séminaire de la FSSPX en Bavière) rentre dans le giron diocésain, que les ordinations de la FSSPX soient désormais annulées.
Mgr Müller parle de la FSSPX en terme d’ “entêtements de groupes marginaux”.
Bref, un esprit ouvert au dialogue et à la charité chrétienne qui manifeste une grande idée de ce qu’est en pasteur faisant cause commune avec l’initiative de rapprochement qu’engage le pape. Il me semble que, au contraire, Mgr Fellay a été particulièrement modéré dans ses propos.
http://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=473806
chouan 12
d’après l’article de La Croix, mais peut-on se fier à ce t…….;?
RL
A chouan : J’ai pris la Croix car c’est l’un des premiers media de langue française à avoir publié l’information et apporté des détails. Si la Croix dit : “quelle bonne nouvelle !”, il faut effectivement prendre du recul, mais si elle apporte des faits et que le lecteur arrive à isoler ceux-ci de leur interprétation, alors on peut y aller. Ensuite, il est peut-être faux que ce Mgr est ami de Benoît XVI, proche de la théologie de la libération et hostile à la FSSPX. Je le souhaite.
bea
Le Pape Benoît XVI a chargé Mgr Gerhard Ludwig Müller, Évêque de Ratisbonne, de l’édition de ses écrits théologiques complets auprès des éditions « Herder Verlag » de Fribourg-en- Brisgau (Joseph Ratzinger. Gesammelte Schriften: JRGS).
Mgr Müller a fondé l’« Institut Pape Benoît XVI » afin d’assurer à ce projet un accompagnement scientifique. La mission principale de cet Institut consiste en la collection et la mise à disposition de l’œuvre, publiée ou inédite, du théologien, évêque et pape Joseph Ratzinger/ Benoît XVI ainsi que des ouvrages biographiques et théologiques s’y référant.
Le 17 mars 2008, en guise d’inauguration, Mgr Jean-Claude Périsset, le Nonce apostolique, a d’abord béni les salles de l’Institut, dont les statuts viennent d’être adoptés et publiés au Journal officiel. Ainsi, l’Institut a maintenant formellement acquis son droit d’existence.
C’est le diocèse de Ratisbonne qui est le porteur de ce projet, et qui en assure également le financement. Le père Rudolf Voderholzer, professeur des universités, a été nommé directeur fondateur de l’Institut par Mgr Müller. Originaire de Munich, le père Voderholzer enseigne la dogmatique ainsi que l’histoire du dogme à la faculté de théologie de l’Université de Trèves. Il passe pour être un spécialiste incontesté de la théologie de Joseph Ratzinger.
M. Christian Schaller, docteur en théologie et chargé de mission théologique auprès de l’évêque, a été nommé directeur adjoint de l’Institut; il coordonne les travaux sur place. Le père Franz-Xaver Heibl est collaborateur scientifique de l’Institut.
http://www.institut-papst-benedikt.de/franzoesisch.html
bea
je ne suis pas du tout pro-golias, mais en janvier 2012, ils avaient edite cela :
Réhabiliter la théologie de la Libération
Par Romano Libero
La rumeur circule des semaines mais n’a pas été confirmée. Même si le Pape l’a reçu il y a quelques temps longuement en audience privée, Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Ratisbonne, n’est que l’un des candidats possibles de l’actuel Pontife comme préfet de l’importantissime congrégation pour la doctrine de la foi, car une autre hypothèse revient sur le devant de la scène, celle de la nomination d’un prélat de transition, le cardinal Angelo Amato, un Salésien de 73 ans.
Dans le cas cependant de la désignation de Mgr Müller, celui-ci serait le deuxième successeur d’un autre Bavarois, Joseph Ratzinger himself ! Agé de 64 ans, théologien d’une certaine trempe qui connaît sur le bout des doigts l’oeuvre du Péruvien Gustavo Gutierrez, Müller est un intellectuel averti. Apprécié de Benoît XVI dont il veille à la publication des « opera omnia ». Au fil des années, il s’inscrit de plus en plus dans une ligne considérée comme conservatrice. En 2009, il était le deuxième sur la liste des candidats à la Présidence du conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, mais dut s’effacer devant le premier, Mgr Kurt Koch.
Toujours est-il que l’évêque Müiller vient de faire paraître dans l’”Osservatore Romano” (s’il vous plaît) un article récent se voulant une sorte de réhabilitation de la théologie de la libération. Que d’aucuns pourront aussi réinterpréter comme une récupération, mais il est possible en fait que les deux intentions se chevauchent ! En fait, Mgr Müller entend mettre en valeur les points positifs de la théologie de la libération. Peut-être à la demande même du Pape
Pour l’évêque de Ratisbonne, lointain successeur de Saint Albert le Grand, il ne s’agit sans doute pas d’absoudre entièrement tous les courants de la théologie de la libération mais de valoriser les points positifs. Au fond, de séparer le bon grain de l’ivraie.
Ceci dit, au Vatican même on veut redorer l’image d’un pontificat sensible aux pauvres. Certains prélats travaillent en ce sens. En particulier le nouveau préfet de la congrégation des religieux, l’archevêque brésilien Joao Braz. Ce prélat souriant de 64 ans, en fait un modéré plutôt qu’un progressiste, répète à qui veut l’entendre que la théologie de la libération n’”est pas seulement utile mais nécessaire”.
Enfin, le cardinal Bertone entend lui aussi adoucir son image. De façon toute romaine et vaticanesque il veut compléter et corriger la fâcheuse impression laissée par son coup de colère, suite à un texte du Conseil pontifical « Justice et Paix » sur la crise économique, dont le contenu fut vivement critiqué dans les milieux de droite. Bertone rappella alors de manière cassante l’obligation de tous les dicastères de soumettre leur publication à son autorité de Secrétaire d’Etat, comme le voulut en son temps Paul VI, mais dans un but en quelque sorte inverse puisqu’il s’agissait de décapiter les conservateurs de la Curie. Bertone entend bien jouer les prolongations. Et veut donc éviter de donner une image unilatéralement autoritaire et conservatrice. A la Curie, beaucoup de choses sont stratégiques…
==
“il ne s’agit sans doute pas d’absoudre entièrement tous les courants de la théologie de la libération mais de valoriser les points positifs. Au fond, de séparer le bon grain de l’ivraie.”
==
apres tout, on ne combat bien que ce que l’on connait parfaitement… je garde toute ma confiance a l’oeil averti de Benoit XVI… Il pourra surveiller de tres pres ce theologien.