… et comprend les jeunes qui ont manifesté. L'évêque du Puy-en-Velay affirme, dans une déclaration qui a le souci de la clarté :
"Pour ma part j’estime que la pièce de Castellucci est – et je pèse mes mots – violente, pénible et inutilement provocante."
Il dénonce aussi la désinformation véhiculée à l'encontre des groupes de manifestants :
"C’est aller trop vite en besogne de penser que les manifestants dans leur ensemble appartenaient à des groupes de fanatiques ou à des groupes ayant des relations tumultueuses avec l’Église de Dieu qui est en France. En réalité, un nombre non négligeable de manifestants appartenaient aux réseaux nés des « Journées Mondiales de la Jeunesse ». Dans la rue, à quelques exceptions près, les jeunes ont manifesté paisiblement. Beaucoup d’entre eux ont même adopté des attitudes de prière exprimant leur peine, leur « désarroi intérieur », leur angoisse et enfin leur espérance. Alors je pose la question : « Depuis quand dans un État de droit, de telles manifestations sont-elles interdites ? » Quant à l’Église, ainsi que nous l’a dit le président de notre conférence : « Il faut entendre les questions des jeunes »."