Le pape François a nommé ce mercredi 14 septembre Monseigneur Jean-Marc Eychenne nouvel évêque de Grenoble-Vienne. Il était jusque-là évêque de Pamiers. Il succède ainsi à Monseigneur Guy de Kerimel, lequel a été nommé à Toulouse. Sa messe d’installation de Mgr Eychenne aura lieu le samedi 22 octobre. Comme l’indique Riposte catholique, Mgr Eychenne hérite du lamentable dossier liturgique légué par son prédécesseur, et des suites de l’affaire Ribes.
Comme me l’écrit un prêtre diocésain, comment assurer une véritable paternité auprès des prêtres en déplaçant les évêques au gré des chaises musicales ? Un prêtre a plaidé récemment pour que les curés soient nommés pour une durée indéterminée. En effet, la mobilité programmée des curés est souvent cause d’un immobilisme pastoral, au point que ceux-ci finissent par apparaître comme les administrateurs temporaires d’une communauté qui, elle, est stable. Ce qu’il écrit peut très bien s’adapter aux évêques. À partir d’une étude approfondie appuyée sur l’Écriture, le magistère d’hier et d’aujourd’hui, le droit canon et les exemples de curés édifiants, son livre invite à redécouvrir la stabilité du pasteur qui « donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). Et si la stabilité des évêques était la clé du renouveau missionnaire ? Plutôt que de débattre du sexe des anges, du mariage des prêtres et de la place des femmes, le synode synodal ferait bien de s’interroger sur cette stabilité pastorale.