Mgr Athanasius Schneider a été interrogé par Candace Owens. Il a raconté que son grand-père allemand avait été tué dans le cadre de la purge de Joseph Staline « simplement parce qu’il était catholique », les communistes considérant le christianisme comme un « obstacle » à la société athée et matérialiste qu’ils souhaitaient instaurer.
Ceux qui pratiquaient et professaient leur foi, par le culte ou en conservant des icônes et des croix religieuses chez eux, étaient perçus comme des ennemis de l’idéologie athée de l’État. La religion, y compris le catholicisme, a également été dénoncée comme contraire à la raison et « anti-scientifique » dans les écoles, contrairement à l’athéisme, qui était considéré comme une vision « scientifique » du monde.
Mgr Schneider a fait remarquer que, curieusement, le « plus grand ennemi » des communistes soviétiques « n’était pas tant le soi-disant monde occidental » que l’Église catholique – et « en particulier le Vatican, car à cette époque, jusqu’à Vatican II, les papes ont tous hardiment résisté au communisme » et l’ont même « accusé publiquement » de ses « atrocités » et de ses « mensonges ».
En fait, les papes ont condamné le communisme de manière répétée, formelle et véhémente, notamment dans l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII, dans l’encyclique Divini Redemptoris du pape Pie XI sur le communisme athée et dans le décret de 1949 du vénérable pape Pie XII contre le communisme. En 1846, le bienheureux pape Pie IX a dénoncé le communisme dans Qui Pluribus comme étant « absolument contraire à la loi naturelle elle-même », déclarant qu’« une fois adopté, [il] détruirait complètement les droits, la propriété et les biens de tous les hommes, et même la société elle-même ».
Ainsi, puisque les Soviétiques considéraient le Vatican comme « la plus grande autorité morale du monde », son opposition au communisme faisait de l’Église catholique son « plus grand ennemi ».
En conséquence, les Soviétiques arrêtaient les prêtres qui ne faisaient que donner les sacrements en cachette et les qualifiaient d’« agents secrets du Vatican ». Interrogé par Owens sur l’origine de cette résistance à l’Église catholique, Mgr Schneider a répondu : « Le premier à avoir nié l’autorité, c’est le diable ». Il a rappelé qu’au début de la Sainte Écriture, dans le livre de la Genèse, le diable a remis en question le commandement de Dieu à Adam et Ève de s’abstenir de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. « Depuis lors, le diable influence les gens avec ce poison… pour défier et nier la réalité. C’est alors que le diable a dit : « Vous serez comme Dieu ». C’est la tentation la plus dangereuse pour tous les êtres humains dans les sociétés ».
Mgr Schneider a ajouté que cette rébellion contre Dieu et contre la réalité se manifeste par une haine du mariage et même des deux sexes donnés par Dieu. L’inversion du bien et du mal a également entraîné un « génocide » mondial des enfants à naître. Selon cette vision gnostique du monde, qui a refait surface dans l’idéologie franc-maçonne « dont nous sommes aujourd’hui les témoins », a déclaré Mgr Schneider, l’homme tente d’établir « ce qui est bien et ce qui est mal ».
Collapsus
Et Staline a eu largement sa revanche en cassant cette résistance sur le long terme, nous en payons douloureusement les conséquences aujourd’hui.
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