Le chef de l’Eglise italienne, Mgr Angelo Bagnasco, a reçu une nouvelle lettre contenant trois balles et des menaces de mort, après un courrier semblable reçu en avril dernier. Mgr Bagnasco avait déjà été placé sous protection policière début avril après la découverte d’un graffiti hostile sur le portail de la cathédrale. Le préfet de police de Gênes, Salvatore Presenti, indique :
"Nous pensons que cette enveloppe pourrait être l’oeuvre d’un mythomane. Nous enquêtons mais nous pensons que cette nouvelle menace ne représente pas une escalade dans l’intimidation".
Le haut prélat s’est dit "tranquille" dimanche matin à l’issue de l’Angélus qu’il a célébrée à Gênes et au cours de laquelle, dans une sorte d’allusion aux menaces, il a affirmé que "dans les moments difficiles il faut prier".